Fiat Professional

Peugeot, Citroën et Opel viennent d'augmenter les tarifs des versions électriques de leurs utilitaires légers. L'argus revient sur ces nouveaux prix applicables depuis le 1er mars 2023 sur le marché français.

L'usine Stellantis de Sevel Sud doit de nouveau arrêter sa production, du mercredi 31 août au samedi 3 septembre, face à une pénurie d'approvisionnement en moteurs. Depuis début 2022, plus de trente jours y ont été chômés et les délais de livraison s'allongent, notamment pour le Peugeot Boxer.

Au cours du premier semestre 2022, le marché français des véhicules utilitaires légers d'occasion a mieux résisté que celui du neuf avec « seulement » - 8,5 %, soit 429 152 immatriculations. Malgré un repli de 9,9 % Renault domine - de loin - ce créneau avec une part de marché de 28 %.

Selon le syndicat FIM CISL, la pénurie de semi-conducteurs pourrait amputer la production de Stellantis à hauteur de 220 000 véhicules en Italie en 2022. Ceci, alors que 351 890 unités sont sorties des usines italiennes du groupe au premier semestre, soit une baisse de 13,7 % comparé à 2021.

En juin 2022, les immatriculations de véhicules utilitaires légers de moins de 5,1 t ont encore plongé de 22 %, soit 36 500 unités. Les marques du groupe Stellantis souffrent particulièrement, tandis que Renault et Ford résistent mieux. Au premier semestre, la tendance s'affiche à - 24,4 %.

Rien ne va plus pour le marché français du véhicule utilitaire léger ! La tendance négative s'accentue un peu plus chaque mois depuis début 2022 et tend désormais vers le rouge vif avec - 28,6 % en mars. Dans la tourmente, Renault reprend la tête à Citroën après l'avoir brièvement perdue en février.

Selon le syndicat FIM-CISL, les usines italiennes du groupe Stellantis (ex-PSA et FCA) ont vu leur production chuter pour la quatrième année consécutive en 2021. Par rapport à 2019, la baisse de production atteint -17,7 % au global et -22,3 % pour les seules voitures.

Leader du marché français des VUL avec ses quatre marques Peugeot, Citroën, Opel et Fiat Professional, Stellantis est en revanche moins bien placé sur le créneau des VUL transformés. Dans l'optique d'augmenter sa part de marché, le groupe a ouvert un centre national d'expertise à Nanterre.

L'usine Stellantis de Sevel est mise à l'arrêt toute cette semaine à cause de la pénurie de semi-conducteurs. Situé dans le centre de l'Italie, ce site emploie 6 000 personnes pour assembler les véhicules utilitaires légers Fiat Ducato, Citroën Jumper et Peugeot Boxer.

En mai 2021, le marché français des VUL a enregistré 36 042 immatriculations et 196 137 unités au cumul des cinq premiers mois de l'année. La catégorie revient ainsi à - 5 % de l'année record 2019. Tandis que Renault perd des parts de marché, Peugeot en gagne et Citroën reste stable.