Alors que les cabriolets des constructeurs généralistes ont quasiment disparu, ce type de carrosserie reste monnaie courante chez les premiums et sont toujours le pilier des gammes des marques de luxe.

Cette troisième génération de la Bentley Continental GTC en témoigne. La marque anglaise a zappé le salon de Los Angeles 2018 et préfère organiser de multiples événements en petit comité à Munich, Dubaï, Londres, et Sydney, pour toucher un maximum de clients potentiels avant son arrivée en concession au printemps 2019. Nous étions présent à Munich.
Dix-neuf secondes pour décapoter
La Bentley Continental GT Convertible dérive étroitement du coupé Bentley Continental présenté en 2017 au salon de Francfort. Ce convertible de luxe se découvre en 19 secondes, une manœuvre évidemment entièrement automatisée et pouvant être opérée jusqu’à la vitesse de 50 km/h.


Le volume de coffre se limite à 235 litres que la toile soit pliée ou dépliée. En comparaison, le coupé Bentley Continental GT dispose de 358 litres.
Une conduite en plein air en toute saison

Une fois découverte, la Bentley Continental GTC laisse admirer son habitacle 2+2 des plus raffinés.

Les heureux propriétaires pourront rouler plus souvent décapoté car le chauffe-nuque, déjà présent sur le modèle actuel, possède sur cette nouvelle génération une fonction rafraîchissante. Aucune petite attention n’est trop belle à ce niveau de gamme.
Et pour pallier aux premiers frimas de l’automne, tout est chauffant : la jante du volant, les sièges et même les accoudoirs. Tout est géré depuis l’interface de la climatisation pour régler la température intérieure (voire extérieure ?) au demi-degré près.

Un moteur W12 de 635 ch !

Comme à l’accoutumée chez Bentley, le lancement d’un nouvel modèle est réalisé avec la plus noble motorisation qui soit. Ainsi la Bentley Continental GTC entame sa carrière avec le W12 6.0 fort d'une puissance de 635 ch et d’une valeur de couple de 900 Nm. Un bloc qui tient en respect la concurrence, mais qui ne s’avère pas être des plus "écofriendly". Selon la nouvelle norme WLTP, il a été homologué pour une consommation en cycle mixte de 14 l/100 km et des rejets de CO2 de 317 g/km.

La boîte automatique à huit rapports et la transmission intégrale permettent de réaliser un 0 à 100 km/h en 3,8 s. C’est un dixième de plus que pour le coupé, mais il faut bien digérer les 170 kg dus aux renforts de caisse. La Bentley Continental GTC, n’est pas une Mazda MX-5, elle pèse autant que certains gros SUV avec 2 414 kg sur la balance. Enfin, la vitesse de pointe est de 333 km/h, décoiffant !
Bois précieux, cuir et tweed

Tout comme pour le coupé, la planche de bord du cabriolet est dotée au centre d’un panneau rotatif à trois facettes. Vaste écran tactile de 12,3 pouces de diagonale, façade en bois précieux ajourée par trois cadrans à l’ancienne ou panneau plein : entre high-tech et tradition, le client n’a pas à choisir. Un équipement auquel est très sensible la clientèle asiatique.

Bentley laisse en revanche le choix entre 17 teintes de caisse, 7 couleurs pour la capote – les plus excentriques (qui a dit les plus anglais ?) opteront surement pour une toile façon tweed – et, à bord, 15 tons de cuir et 8 types de bois précieux sont proposés. Comptez une dizaine de peaux et 10 m2 de bois pour garnir l'habitacle. La personnalisation : chez Bentley, on connaît...
Lire notre article : visite de l'usine Bentley à Crewe et du département Mulliner.