Dacia Jogger. Un Crossover 7 places pour remplacer le Lodgy

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Didier Ric

[Mis à jour le 03/09/2021] Plus d'un an après nos premières informations, Dacia a dévoilé le Jogger et L'argus vous invite à bord de ce crossover familial qui sera lancé début 2022.

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L’année 2021 s’annonce chargée pour Dacia. La marque roumaine, souvent considérée comme française en raison de son intégration au sein du groupe Renault, renouvellera une grande partie de sa gamme (Sandero, Logan, Dokker…), tout en lançant de nouveaux produits. Il en va ainsi du Spring Electric, le SUV urbain 100 % électrique, qui repose en intégralité sur des éléments techniques de la Renault K-ZE fabriquée et vendue en Chine. Le modèle Dacia sera d’ailleurs également assemblé là bas avant d’être importé en Europe.

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Un crossover à la place d’un monospace

L’autre nouveauté sera un remplacement. En effet, le Lodgy dont les ventes ne parviennent pas à décoller (6 627 immatriculations enregistrées en France en 2019, quand le Duster approche les 50 000 unités) tirera sa révérence l’an prochain. Toutefois, Dacia entend maintenir, dans sa gamme, un modèle capable d’embarquer jusqu’à 7 passagers. C’est le rôle de ce nouveau venu dont le style sera plus… tendance. Sans être à proprement parler un SUV, d’ailleurs son code interne (RJI) évoque, dans la nomenclature du groupe, un monospace, ce modèle (baptisé Jogger) affichera une allure plus baroudeuse que le Lodgy. Son existence a souvent été évoquée auparavant, notamment au moment du remplacement de l’actuel Duster. Côté style, il ne s’agira pas d’un Duster rallongé, mais d’un modèle à la personnalité propre, reprenant des codes stylistiques mélangeant les univers. Affichant environ 4,50 m de longueur, peu ou prou la taille du Lodgy, Ce « SUV » compensera sa taille contenue par une silhouette relativement carrée pour offrir assez d’espace à son bord.
 

De l'hybride, mais pas de diesel

Côté technique, ce modèle adoptera la plateforme CMF-B de l’Alliance Renault-Nissan. Il s’agira de l’évolution "Access Spec" de cette base technique, ne disposant pas de tous les modules des Clio V et Captur II ("High Spec"). Ainsi, ce SUV ne pourra pas recevoir, même en option, toutes les aides à la conduite des modèles labellisés Renault, comme le système de conduite semi-autonome de niveau 2. Toutefois, cela ne l’empêchera pas de disposer de détecteurs d’angle mort ou encore de l’alerte de franchissement involontaire de ligne.

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En revanche, il pourra se convertir à l’hybride. En effet, le système E-Tech sera, pour la première fois, adapté dans les entrailles d’une Dacia. Reste à savoir s’il développera 140 ch comme dans la citadine Renault… Une offre inédite pour la marque roumaine qui devrait lui permettre d’abaisser les rejets moyens de la gamme. Cette version hybride sera commercialisée au lancement du modèle et viendra remplacer l'offre diesel qui disparaîtra peu à peu du catalogue Dacia. Celui-ci sera composé de motorisations classiques, avec le duo 1.0 et 1.3 TCe pour la partie essence, épaulé par une offre GPL.
 

Quid de la modularité ?

A bord, la présentation suivra la voie initiée par la future Sandero, avec une tablette numérique trônant sur le tableau de bord. Un agencement qui permettra de rehausser l’écran tactile par rapport aux précédentes productions Dacia. Le système Media Nav sera remplacé par une offre plus moderne. 

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Quant au prix, élément essentiel chez Dacia, il sera assurément contenu. Vraisemblablement au niveau de celui d’un Lodgy actuel (à partir de
13 900 €), et donc logiquement plus cher que le Duster (à partir de
12 490 €).