De Tomaso tire sa révérence
Le constructeur italien a été mis en faillite par le tribunal de Livourne. Il s'agit de la deuxième banqueroute pour De Tomaso, et vraisemblablement de la dernière.

Force est de reconnaitre que les faits peuvent donner raison au syndicat. Alors que De Tomaso avait fait faillite en 2004, soit un an après le décès de son fondateur Alejandro De Tomaso, la marque avait été récupérée en 2009 par Gian-Mario Rossignolo. Celui-ci, après 22 ans passés au sein du groupe Fiat et deux années à la tête de la marque Lancia, paraissait bien armé pour relancer une marque aussi prestigieuse.
En 2011, au salon de Genève, De Tomaso avait donc refait surface (le précédent modèle datait de 1993 !) avec un prototype qui n'avait pas déchaîné les foules. Dénommée Deauville, cette voiture au design quelconque préfigurait le retour de De Tomaso aux affaires : moteur V8 de 550 chevaux ou V6 300 chevaux et grand luxe à bord étaient notamment au programme.

Hélas, le projet semblait aussi suspendu à des accords avec la Chine, qui ne se sont visiblement pas révélés concluants : " L'échec de notre initiative n'a rien à voir avec des motifs industriels, mais plutôt financiers. La technologie, le produit, la marque ont suscité un grand intérêt sur les différents marchés internationaux, confirmant-là la validité du projet" confie Edoardo Rossignolo, vice-président du développement de la marque, à nos confrères d'Omniauto.it...