Dieselgate. Opel paie 65 millions d'euros d'amende en Allemagne
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Dieselgate. Opel paie 65 millions d'euros d'amende en Allemagne

Opel a été condamné à payer près de 65 millions d'euros d'amende en Allemagne à cause d'une pollution excessive de certains véhicules diesel. Aucun logiciel de triche n'a cependant été détecté.

Par MaxK
Publié le Mis à jour le

Opel vient d'être condamné en Allemagne pour avoir commercialisé des voitures diesel dépassant les normes de pollution.

OPEL

En 2018, le parquet de Francfort ouvrait une enquête sur Opel à la suite d'une plainte de l’autorité fédérale allemande des transports, le KBA. Il était reproché au constructeur d’avoir vendu entre 2013 et 2015, donc avant d’être racheté par PSA, des véhicules diesel dont les émissions polluantes se révélaient bien supérieures en conditions réelles d’utilisation à celles relevées durant les processus d’homologation. La firme au blitz fut contrainte de rappeler près de 100 000 voitures dans le monde. La procédure vient de se terminer avec le paiement d’une lourde amende.

En tout, 96 000 Opel furent rappelées, parmi lesquelles des Insignia.


Pas de logiciel de triche chez Opel

La firme de Rüsselsheim a accepté de payer une amende de 64,8 millions d’euros, ont annoncé les enquêteurs allemands. Opel souligne ne pas avoir été accusé d’installation de logiciel de fraude aux émissions, contrairement à Volkswagen qui fut en 2015 à l’origine du Dieselgate ayant mené à ce type d’enquêtes sur de nombreux constructeurs. Dans le cas du géant de Wolfsburg, un logiciel détectait par le comportement des véhicules les tests d’homologation pour faire davantage fonctionner les systèmes de dépollution qu’en conditions normales.

Le rappel concernait aussi des Zafira...
... ainsi que des cabriolets Opel Cascada.


Opel moins inquiété que d’autres

En payant cette amende, Opel s’est mis à l’abri de procès supplémentaires qu’auraient pu intenter des clients ; des procédures auxquelles Volkswagen est confronté, du moins en Allemagne. En France, plusieurs marques du groupe Stellantis ont été mises en examen sur une éventuelle fraude aux émissions polluantes, mais Opel n’en fait pas partie actuellement. Les soupçons portent sur des autos vendues entre 2009 et 2015. En 2017, après enquête, la DGCCRF (répression des fraudes) avait estimé qu’Opel n’avait pas triché. Volkswagen est aussi, évidemment, dans le collimateur de la justice française, de même que Renault. Les enquêtes suivent leur cours.

À LIRE. Dieselgate. L'Europe demande à VW d'indemniser tous ses clients

Les moteurs Diesel incriminés datent d'avant le rachat d'Opel par PSA.

Source :  Deutsche Presse-Agentur

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