Enquête exclusive. Le palmarès de la fiabilité automobile en Europe
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Enquête exclusive. Le palmarès de la fiabilité automobile en Europe

Parmi toutes les études sur la fiabilité, il en est une totalement méconnue du grand public. En exclusivité, L'argus vous dévoile les résultats de cette enquête classée « confidentiel » par les constructeurs.

Publié le Mis à jour le

Quelle est la voiture la plus fiable d'Europe ? Réponse dans notre enquête exclusive.

Clément Choulot

Enquête, ma belle enquête, dis-moi quelles sont les voitures les plus fiables en Europe ?

Qu’elle soit menée par JD Power en Allemagne et en Angleterre, l’Adac en Allemagne, Warranty Direct au Royaume-Uni, ou par des associations de consommateurs (UFC-Que Choisir), les résultats diffèrent à chaque fois.

Et pour cause, les critères retenus (questionnaires, panels, éléments pris en compte) ne sont jamais les mêmes. Certains organismes tel le TUV allemand (association de contrôle technique) publient même des classements à partir des statistiques annuelles des contrôles techniques. Des chiffres que nos experts écartent, car ils reflètent l’état des véhicules lors des inspections et non leur fiabilité.

Bref, aucune enquête ne fait référence en matière de durabilité des véhicules.

 

14 types d'incidents

Partant de là, les constructeurs se sont regroupés en Europe, il y a plus de dix ans, pour commander auprès d’un organisme indépendant une étude consacrée aux incidents rencontrés sur leurs véhicules.

Baptisée « enquête inter-constructeurs », elle a pour principal avantage de mettre tous les modèles et marques sur un pied d’égalité puisque les critères d’évaluation sont identiques.

Ainsi, chaque année, près de 200 000 propriétaires de cinq pays (Allemagne, France, Espagne, Italie et Royaume-Uni) reçoivent un questionnaire (papier ou digital) pour juger les prestations d’environ 170 modèles de toutes catégories (citadines, polyvalentes, compactes, familiales, routières, monospaces et SUV) et signaler les incidents déplorés sur ces véhicules.

Pour la partie « incidentologie », qui nous intéresse, 14 familles de problèmes (organes mécaniques, habitacle, équipements électriques, carrosserie, bruits et vibrations, ouvrants…) ont été répertoriées. Les résultats sont exprimés en « pph » (problems per hundred), soit le nombre d’incidents constatés pour 100 véhicules.

Seul point négatif, cette étude évalue des véhicules neufs après environ quatre mois de roulage et non pas des modèles plus anciens. La raison ? Une partie des constructeurs ne le souhaitent pas.

 

400 000 avis analysés

Cette étude est cependant révélatrice du niveau de chaque marque comme de leurs points faibles. L’argus a mis la main sur les enquêtes parues en 2013 et en 2014, ce qui représente l’avis de 400 000 propriétaires sur des véhicules immatriculés entre septembre 2011 et août 2013.

La partie électronique est encore à l’origine de la majorité des incidents documentés dans cette enquête, devant les défauts observés dans l’habitacle (climatisation, équipements) puis les bruits et vibrations, et les pannes liées au moteur.

Outre le classement par marque et par modèle, on relève que le nombre moyen d’incidents a fortement baissé, comme l’atteste la courbe ci-dessous, par rapport aux années 2 000.

Mais, pour encourageante qu’elle soit, cette tendance ne doit pas amener les constructeurs à baisser la garde, car beaucoup de chemin reste à parcourir pour proposer aux consommateurs des voitures totalement fiables.

En somme : « En progrès, mais doit persévérer. »

 

 

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yvonbeauge965 Le 28/12/2016 - 18:51
L'enquête JD Power de "satisfaction client à 3 mois" s'adresse aux constructeurs pas au grand public (ce que confirme les réactions des lecteurs). Elle donne des informations sur les véhicules mais aussi sur le comportement des clients et sur l'efficacité des réseaux chargés de remettre le véhicule au client. Elle n'est bien sûr pour suffisante pour caractériser la fiabilité des véhicules et c'est la raison pour laquelle une seconde enquête "satisfaction client à 3 ans" est organisée Quant aux anomalies apparentes (comparaison c1, 108, aygo ou mitsubishi lancer vs audi), c'est précisément ce qui intéresse les constructeurs. Par exemple, à une certaine époque l'aygo était mieux placée que ses cousines C1 et 107 au JD power 3 mois parce que le réseau Toyota prenait le temps, à la remise des clés, d'expliquer pourquoi le 3 cylindres était bruyant. Pour la lancer on peut supposer que la synthèse prestation est moins bonne que celle d'Audi (bruit, dynamique longitudinale due à des rapports de transmission moins favorable)
marthy_algwada_97113745 Le 24/12/2016 - 11:09
Je crois savoir pour l'avoir fait jusqu'à maintenant la fiable des fiables au niveau thecnicité mecanique et moteur C la Hyundai.Un plaisir de l'avoir à part l'habitacle qui part doucement avec moteur qui chante tout le temps C génial. C pas le pays que j'M c'est l'auto bien pensé en fiabilité. La parole circule...
ponpon007305 Le 13/12/2016 - 09:42
4 mois.... des voitures qui ont quoi, en moyenne 3000 Kms au compteur? cette étude en dit plus sur celui qui la commande, la dirige plutôt que sur les voitures. le seuls résultat intéressant est la façon dont cette étude est faite. le reste... c'est comme si on évaluait l'effet de la cigarette sur l'homme sur des fumeurs depuis 4 mois! c'est le cigarettier qui lira ce qu'il veut lire.... Bref, c'est de "l'enquête-marketing", de la "voice of customer" qui colle à ma semelle, l'apparence d'un analphabète quand il revêt la blouse blanche médicale et s'applique une raie soigné sur le crâne. Du vent, de l’esbroufe. les constructeurs veulent d'abord des fleurs et sûrement pas de vrai résultats. Ces derniers, ils les ont déjà et les garde pour eux mais que pour les ignorer. Si c'est l'anarchie (allusion faite sur les autres enquêtes) cela est du au culte du secret des données . ces enquêtes ne sont pas reproductibles hélas oui! dans ce domaine la vérité se volent et vous ne pouvez jamais voler à plusieurs reprise les mêmes informations. Mais eux ne se contente pas de demander chaque année depuis 10 ans à l'utilisateur de toujours 4 mois si la couleur de sa berline tient bien le coup! Avec la dernière étude de "que choisir", on avait un travail sérieux basé sur les document internes des fabricants, par exemple les consignes à suivre pour le traitement des réparations dues à certaines pièces faibles et peu endurantes.... je me demande comment on peut donner du crédit à ce genre d'étude (Ah tient... il vous est proposé sur la même page d'essayer une véhicule neuf... rien qu'en laissant nos coordonnées!) Le journaliste peut-il cracher dans la main de celui qui le nourrit? Ce modèle commercial ne peut fonctionner qu'avec les idiots.
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