Essai du scooter à trois roues Yamaha 125 Tricity
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Essai du scooter à trois roues Yamaha 125 Tricity

Le Yamaha 125 Tricity démocratise la mobilité urbaine en facilitant l'accès au scooter à trois-roues. Sans aucun concurrent de même cylindrée, le constructeur propose pour moins de 4 000€, un véhicule léger, compact, agile mais surtout économique.

Publié le Mis à jour le

Le Yamaha 125 Tricity sera disponible, dès septembre 2014, contre 3 799 €.

Raul Neijhorst

En huit ans, Piaggio et ses concurrents (Quadro, Peugeot, Adiva) n’ont imposé le concept de scooter à trois roues qu’en France, en jouant la carte de la grosse cylindrée de haut de gamme. Avec son 125 Tricity, Yamaha change la donne en proposant une vision plus populaire du genre.


Trois roues pour tous

Le Yamaha 125 Tricity est aussi confortable en duo.
N’ayant plus de concurrent sur ce marché, après la disparition du Piaggio 125 Yourban en 2013, le constructeur a donc le champ libre pour séduire une clientèle de primo-accédants en quête d’un véhicule strictement urbain.

Basique, facile à prendre en main et économique, ce modèle produit en Thaïlande est aussi destiné à envahir les rues des métropoles du monde entier.

A LIRE - L'essai du Piaggio MP3 500 LT ABS/ASR


Un scooter compact, mais spacieux

Affichant les dimensions d’un scooter urbain classique, le Tricity offre une assise basse et le plancher assez étroit permet, dès 1,60 m, de poser les deux pieds au sol.
Bien équilibré, le Yamaha 125 Tricity se met facilement sur l'angle.

Les conducteurs de plus d’1,80 m profitent, eux, d’un bel espace aux jambes. Avec seulement 152 kg (65 kg de moins qu’un Piaggio Yourban), il se comporte comme un deux roues. Position de conduite naturelle et répartition des masses idéale, le Tricity est donc adapté au novice.

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Une conduite qui se révèle très facile

Le train avant à structure en parallélogramme déformable fonctionne comme celui du Piaggio MP3
La preuve dès les premiers tours de roues, car l’engin se révèle très maniable. La direction franche réagit à la moindre sollicitation, grâce à la structure inédite du train avant dont la structure en parallèlogramme déformable offre un fonctionnement proche de celui du Piaggio MP3.




Malgré les apparences, la structure du train avant est un montage simple, qui se révèle fort efficace.
La fourche est constituée de quatre tubes montés par paire en tandem. Les deux tubes avant gèrent l’amortissement et les deux tubes arrière font office de guide. Chaque demi-fourche est indépendante sur sa roue avant. Les deux essieux sont distants de seulement 385 mm (465 sur le MP3), ce qui, combinée avec les deux pneux de 14 pouces, assez fin (90 mm), garantit une excellente maniabilité sans que cela nuise à la stabilité. Simple et efficace !


La maitrise parfaite de l'équilibre

L'absence de blocage du train avant à l'arrêt n’est pas rédhibitoire, car ce scooter assez léger et à l’assise basse autorise la pose d’un pied au sol. En outre, son équilibre est parfait, les masses se répartissant pour moitié à l’avant et pour moitié à l’arrière du barycentre (point d'équilibre) situé au niveau du réservoir sous la selle..
Trottoirs et autres petites marches sont facilement franchis avec le Yamaha 125 Tricity

Trottoirs abordés de biais et autres ornières se laissent oublier, les amortisseurs avant travaillant indépendamment. A l’arrière, les combinés filtrent les chocs avec fermeté, sans nuire au confort général. Grâce au centre de gravité placé sous le conducteur, les efforts nécessaires à la mise sur l’angle sont limités.


Un freinage combiné simple et efficace

Le Yamaha 125 Tricity dispose de protège-disques en plastique qui limitent la casse sur les forts dénivelés latéraux.
Pour parfaire la sécurité, Yamaha a adopté un freinage combiné de conception simple. Plutôt que d'intervenir sur le circuit hydraulique, un câble relie le levier gauche au maître-cylindre du frein avant.

Eprouvé, ce système a été retenu pour son coût bas et sa facilité d’entretien. Il génére juste une mollesse dans le levier droit. Avec l’habitude, puissance et feeling sont au rendez-vous.

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Un moteur calibré pour la ville

Le moteur du Yamaha 125 Tricity est inédit en Europe, mais il a prouvé sa fiabilité sur les marchés asiatiques
Ayant été développé pour un strict usage urbain, le Tricity embarque un moteur de 125 cm3 à injection, deux soupapes, refroidi par eau. Ce bloc inédit en Europe, a prouvé sa fiabilité sur les marchés asiatiques.

Sa transmission souple est réactive, autorisant des démarrages vifs. Sur voie rapide, il atteint rapidement 80 km/h, ensuite il se montre moins vigoureux pour accrocher 100 km/h  (relevé). La consommation est contenue, avec environ 3 l/100 km en usage normal.
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ducournau654 Le 11/10/2014 - 19:59
Pour moi c'est non à cause de la puissance et de l'accélération trop molle (11cv). Ceci compte tenu des fêlés qui roulent en 4 roues et qui vous collent les "fesses". Donc pour leur échapper, il faut impérativement des démarrage et des accélérations vifs. Piggio l'a compris (15cv)
patrick.mellul231 Le 10/09/2014 - 22:37
Bonsoir à toutes et tous, Xmaxeur, je me suis intéressé au Tricity. rendez-vous pris, j'essaye la bête chez mon concessionnaire. 25 minutes de route, ville, autoroute urbaine. Résultat : Les grands pieds, les grosses fesses, les grandes jambes passez votre chemin. La bête est maniable, freine très bien, accélère de 0 à 90 km/h sans problème, les trois roues assurent une sécurité des trajectoires...mais Des rétros de moto playmobil, un look cheap, pas de warning, interdit aux grands pieds, un réservoir dé à coudre, Une révision tous les 4000Kms (Cadeau aux concessionnaires?) Et le défaut rédhibitoire pour moi : une selle de solex! Une impression permanente de glisser vers l'avant. Très désagréable. Je garde donc mon Xmax...et mes grosses fesses!
therumour248 Le 23/07/2014 - 18:57
Qu'il soit "brandé" Yamaha ou MBK, voici le 3 roues que nombre d'entre nous attendions depuis longtemps. Aujourd'hui condamnés à prendre les transports ou à s'endetter pour acquérir la liberté de circuler en toute sécurité sur un coûteux tricycle Piaggio, Qadro ou Peugeot, demain nous pourrons sillonner la ville, se glisser dans les embouteillage (essayez avec un Fuoco...) à moindre coût. Merci Mr Takano
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