Essai Mazda CX-5 : notre verdict après 5 000 km
5 000 km, cinq conducteurs : la rédaction de L'argus a soumis le Mazda CX-5 à son test longue durée pour le jauger à l'épreuve du quotidien et des longues distances.
De la pointe de la Bretagne à la République tchèque en passant par Paris, Poitiers, la Normandie, les circuits du Nürburgring et du Mans, le Mazda CX-5 a accompagné la rédaction dans tous ses déplacements pendant trois mois. Un périple de quelque 5 000 km durant lequel nous avons confronté nos points de vue en changeant souvent de conducteur ou de conductrice.
Notre Mazda CX-5 d’essai est ce qui se fait de mieux dans la gamme et c’est aussi le plus apprécié dans les carnets de commandes : CX-5 Sélection 2.2 SkyActiv-D 175 ch 4x4 BVA6. Un modèle au tarif de 42 800 €, auxquels il faut ajouter 2 610 € de malus. C’est aujourd’hui le prix à payer pour s’offrir un SUV familial performant, généreusement équipé, doté de quatre roues motrices et d’une boîte automatique.
Dans le cas de notre CX-5 Sélection, la dotation de série est fort complète avec, notamment, accès et démarrage mains libres, GPS, écran tactile, système audio Bose, sellerie cuir, régulateur de vitesse adaptatif, caméra de recul, sièges avant et arrière chauffants, toit ouvrant, phares à LED et jantes en alliage de 19 pouces. Et seulement deux options sur notre modèle : la sellerie Pure White (200 €), plutôt bienvenue pour éclairer l’habitacle, et la peinture Soul Red Crystal (800 €) qui fait son petit effet à en juger les regards appuyés des autres automobilistes sur notre CX-5. Voilà donc un SUV qui a fière allure, mais que vaut-il à l’épreuve du quotidien ?
Retrouvez les récits de Bertrand, Mathieu, Justine, Matthieu et Julien au volant du CX-5 sur des parcours variés, parfois (très) lents ou (très) rapides. Nous donnons nos avis sur les aspects pratiques, la capacité de chargement, les équipements que nous avons appréciés et les détails qui nous ont agacé. Autant le dire tout de suite : RAS au plan mécanique pendant nos 5 000 km, pas d’alerte, pas de d’allumage intempestif de voyants et une mécanique qui a toujours affiché la même santé. Cela paraît normal pour un véhicule qui avouait moins de 10 000 km, mais cela n’est pas toujours le cas.