essai Mazda CX-5 : partie 2
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Essai Mazda CX-5 : notre verdict après 5 000 km

Publié le Mis à jour le

Paris > Poitiers > Paris

Justine programme le GPS, direction Poitiers.
Un plein et c'est parti... pour les embouteillages.

Paris, vendredi soir, week-end de la Pentecôte, périphérique, A6 puis A10… le bon cocktail pour passer plus d’une heure et demie dans les bouchons franciliens ! Mais comme tout bon conducteur qui se respecte, il a fallu me résigner. Et le Mazda CX-5 SkyActiv-D 175 m’a plutôt facilité la tâche, puisque c’est un véritable cocon sur roues ! En à peu près 5h de route, j’ai eu le temps de tout tester, à commencer par la musique : l’installation Bose de la finition Sélection, et ses enceintes puissantes, m’ont totalement séduite.

Rien de mieux alors pour monter le son et « s’ambiancer » un peu (gentiment, je suis au volant !). Et visiblement, Mazda a parfaitement tout orchestré : je me sens à huis clos, en sécurité, totalement coupée des bruits parasites de la route. Au pas ou lancée à 130 km/h sur l’autoroute A10, aucun à-coup n’est à déplorer lors des accélérations ou décélérations. Le système d’aide au maintien dans la file s’exécute parfaitement, des actions douces et jamais saccadées.

Comme je l’ai dit, j’ai eu le temps de tout tester. Bercée par la musique et la douceur de conduite, le CX-5 me reprend et me réveille par ses rappels, pondérés pour la tenue de volant au bout de 8 secondes ou le « vous roulez trop prêt du véhicule devant ! ». Petit bémol toutefois sur le freinage : un peu brutal via le régulateur de vitesse adaptatif et, des plaquettes grinçantes à la relâche du pied du frein lors des embouteillages.

Les cinq heures de route ont donc paru faciles et ludiques, d’autant que l’assise est bien moelleuse et accueillante (malgré un accoudoir trop loin pour moi qui conduit proche du volant). Quant aux matériaux utilisés à l’intérieur, ils sont élégants et aussi très agréables au toucher. Simple, moderne, la planche de bord du CX-5 montre son caractère sans aucune extravagance.  Vivement les prochains embouteillages !
Justine Pérou

 

Paris > 24 Heures du Mans > Paris

Matthieu presse le pas pour prendre le volant du CX-5. Il s'agit de ne pas rater le départ des 24h du Mans !

Samedi 16 juin, ce jour-là débute la plus grande course du monde, les 24 Heures du Mans. Au petit matin, je pars de la région parisienne direction la Sarthe et son mythique circuit. Première bonne surprise, je case facilement mon 1,91 m et je trouve une position de conduite idéale. Je domine la route et les commandes tombent bien sous la main. Seul regret, l’écran tactile placé trop haut sur la console centrale qui oblige à décoller le dos du dossier pour le manipuler. À l’usage, j’ai préféré utiliser la molette située entre les sièges pour naviguer dans les menus. Une fois le GPS configuré, j’ai apprécié son retour dans l’affichage tête haute, très utile pour suivre les indications sans quitter la route des yeux. C’est l’autoroute qui a composé la grande majorité de mon trajet, l’endroit parfait pour évaluer l’insonorisation du CX-5 et, sur ce point, je suis agréablement surpris.

J’étais plus dérangé par la ventilation de ma glacière située dans le coffre (merci la prise 12 V !) que par le bruit du vent ou du moteur. Le circuit du Mans n’est plus qu’à quelques kilomètres et sur l’A10, c’est un défilé de Porsche, Ferrari et autres Aston Martin, un régal pour les yeux, les oreilles, et un bel avant-goût avant la course. Dans le centre-ville du Mans, la concurrence avec les sportives surpuissantes se fait moindre et le CX-5 peut à son tour capter les regards des passants qui étaient plus d’un à se retourner sur son passage. Tout comme ces quidams, je trouve le design de ce nouveau CX-5 très réussi. Il retranscrit de fort belle manière ce que l’on retrouve depuis quelques années sur les concepts de la marque.

Deux tours d’horloge après m’être garé sur le parking du circuit Bugatti, il est déjà l’heure de repartir direction Paris, dans un trafic composé pour moitié de voitures dépassant les 300 ch : le rêve !  Ce nouveau CX-5 est plein d’arguments pour venir chahuter les stars du segment, comme le Peugeot 3008 ou le Volkswagen Tiguan. L’heure du choix s’annonce difficile pour les futurs possesseurs d’un SUV compact. Le SUV Mazda a de quoi convaincre, d’autant que son prix est légèrement inférieur à équipement équivalent.
Matthieu Méheust

 

Paris > Normandie > Paris

Avant le départ, Julien apprécie l'espace à l'arrière...
... et dans le coffre ! Promis, il a aussi conduit le CX-5.

En cette période de grève SNCF, l’automobile reste un moyen sûr d’arriver à bon port. Pourquoi pas le Mazda CX-5 afin de rallier la côte normande le temps d’un week-end ? Direction Caen, via l’autoroute A13, avec quatre personnes à bord et leurs bagages. Premier constat, le SUV japonais a la fibre familiale puisque tout le monde a suffisamment d’espace et que le coffre est en outre bien logeable. Notre parcours sur autoroute permet de mettre en évidence la disponibilité du moteur, le confort des sièges et de la suspension, mais aussi la qualité de l’insonorisation.

Cependant, le CX-5 n’a pas que des qualités : on peut en effet lui reprocher certains détails qui ne sont guère technophiles, à l’image des compteurs qui semblent déjà datés et de l’écran central, vraiment petit. Après deux heures de trajet effectué sans fatigue, l’arrivée dans la cité caennaise est l’occasion de profiter de la douceur de la boîte auto… Moins du grondement du moteur à l’accélération. Les passants remarquent à peine le Mazda, pourtant mes passagers du jour apprécient son profil et sa partie arrière alors que l’avant est jugé trop agressif.
Julien Bertaux

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Envoi en cours
Misaki033 Le 22/07/2022 - 12:16
Sans doute le meilleur suv, il est beau et propose une qualité intérieure exemplaire, au dela il faut passer sur un glc par exemple a des tarifs exorbitant. Et surtout il dispose de vrais bon moteurs essence et de la boite manuelle, l'intérieur à été modernisé depuis au niveau des écrans et un peu extérieurement. Ses defaults: un réseau de concessionnaires trop limité, aucune hybridation même légère, et parait il une peinture fragile
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