« En 2021, les chauffeurs de la patrouille routière de l'ADAC et nos partenaires ont fourni une assistance aux automobilistes près de 3,5 millions de fois », peut-on lire dans l’étude réalisée en Allemagne. Cela représente environ 3 % de plus par rapport à l'année précédente, marquée par la Covid-19. Pour remettre les choses dans leur contexte, l’ADAC joue un rôle de médiation dans le débat public autour de la mobilité, mais aussi (et surtout) de dépanneurs pour près de la moitié des interventions outre-Rhin.
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Les batteries 12 V, cauchemar de l'ADAC
« Aucun composant n'est plus souvent à l'origine d'une panne que la batterie de démarrage. Un coup d'œil aux statistiques de ventilation actuelles de l'ADAC le montre – et c'est essentiellement le cas depuis la collecte des premières données en 1967 », explique l'organisme. En partant de ce postulat, il n’est pas étonnant de retrouver la batterie 12 V comme cause de 46,2 % des interventions en Allemagne en 2021 (46,3 % en 2020).
Il n’y a pourtant rien d’étonnant à ces chiffres. En effet, il existe de nombreuses façons de décharger sa batterie sans le vouloir. Une portière mal fermée, un manque de roulage ou l’utilisation excessive de l’équipement de bord, moteur coupé, peuvent vous mettre en carafe. Pour éviter cela au maximum, l’ADAC conseille de recharger à intervalles réguliers l’accu sur le secteur, mais surtout de faire un long trajet afin de laisser l’alternateur recharger votre batterie. Y compris pour les voitures électriques, qui en sont encore équipées.
Des efforts insuffisants ?
Si le problème des batteries 12 V persiste après plusieurs décennies, c’est que la solution miracle n’existe pas pour les constructeurs. Aucune technologie viable n’a pour l’heure remplacé la bonne vieille batterie au plomb. Si les marques souhaitent augmenter leur taille, cela se répercutera sur le prix du véhicule, mais aussi celui de l’entretien, sans vraiment améliorer la durée de vie de l’objet (cinq à six ans en moyenne selon le club allemand).
Toyota s’est par exemple retrouvé dans la panade sur ses modèles Corolla et C-HR construits entre 2017 et 2019. La marque s’est depuis tournée vers un autre fournisseur de batteries et a décidé de les changer gratuitement pour tous les possesseurs de ces modèles, si nécessaire. BMW, de son côté, continue d’élaborer des stratégies visant à réduire les pannes liées à cet accessoire. Dans les années 2000, la firme bavaroise subissait de plein fouet la colère de clients touchés par la problématique. Les ingénieurs ont alors décidé d’installer un affichage dans les voitures qui « avertit clairement le conducteur lorsque la batterie est faible. Ensuite, les mesures prises par le véhicule pour économiser la batterie de démarrage sont expliquées », poursuit l’ADAC.
Les autres types de pannes
Juste derrière les batteries, sur les 3 492 335 appels recensés par l’ADAC en 2021, on retrouve 15,5 % de pannes imputables au moteur et à sa gestion. Et cela ne représente presque que des véhicules thermiques puisque « les composants spécifiques des voitures électriques tels que la batterie, le moteur électrique ou la technologie de charge étaient rarement responsables de pannes », confirme le club automobile.
S’ensuit une part de 14,8 % représentant des éléments variés comme la carrosserie, la direction, le freinage ou la transmission. Arrivent derrière les dysfonctionnements de démarreur ou d’alternateur (10,3 %), puis les crevaisons de pneumatiques (7 %). Sur ce point, l’ADAC livre une anecdote assez amusante : « Dans les premières années d'immatriculation, les crevaisons représentent une part importante du volume des pannes. Elles sont généralement le résultat d'erreurs de conduite initiales (trottoirs !) avec la nouvelle voiture. Car, à partir de la troisième année après la nouvelle immatriculation, le taux baisse – d'abord fortement puis lentement et de manière très continue. » Un phénomène que l’on retrouve avec les problèmes de clé.
Depuis plus de 50 ans de conduite mes batteries ont toujours tenu en moyenne 10 ans , la recette de bonnes habitudes prises dans les années 60 ne pas utiliser les accessoires à tout bout de champ sans raison valable , mettre en charge 24 h plusieurs fois par an ( tous les mois l’hiver) ….La seule voiture ou j’ai « usé » 3 batteries en 6 ans une Megane CC. Mais c’est aussi la seule voiture où j’au des pannes régulières …( vitres électriques , toit ouvrant , bobines, capteur de PMH..des changements d’ampoules à répétition …) et donc la seule dont je me suis débarrassé au bout de 6 ans , les autres ayant été gardées 10 ans et 250000 km en moyenne ( Volvo, Audi , Toyota ,Lexus ) …
Pourtant, quand la batterie est déchargée (ou n'est pas assez chargée), le stop&start est désactivé par le calculateur de la voiture...
En effet le "stop & start" est un "tueur" de batterie Je le désactive le plus possible Et pour le renouvellement, mieux vaut choisir une bonne marque de batterie, et éviter les modèles grandes surface nettement moins durables On tombe à 2 ans de durée de vie contre 5/6 ans pour une bonne marque; les 30 € d'écart sont justifiés !