La frénésie de Mini
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La frénésie de Mini

Modèle unique en 1959, rejoint dix ans plus tard par le break Clubman, la gamme Mini d'époque a totalisé quatre silhouettes. Si l'on compte les coupés artisanaux Marcos et la version plage Mini Moke. L'éventail des modèles contemporain s'ouvrira jusqu'à dix !

Publié le Mis à jour le

Septième membre de la famille, le tout nouveau coupé tout chemin, Paceman ne sera pas le dernier à rejoindre les rangs de marque chic germano-britannique.


Version familiale


Huitième rejeton attendu, une version à cinq portes arrivera en concession début 2014. Mini calque sa stratégie sur celle d’Audi. En effet, l’A1 a débuté sa carrière sous une silhouette à trois portes, puis a été ensuite déclinée en une version à cinq portes dite Sportback. Accessibilité et garde au toit aux places arrière sont optimisées, mais encombrement et volume de coffre identiques limitent son intérêt.

Mini ira plus loin en proposant un modèle plus long (3,94 m) donc plus polyvalent notamment avec un volume de coffre suffisant.

Ainsi,  à terme, la Mini à cinq portes pourrait bel et bien remplacer le break Clubman qui offre une longueur identique. Guère accessible aux places arrière parce qu’il ne dispose que d’une unique « mini » porte à ouverture antagoniste sur le flanc droit et d’une paire d’ouvrants battants pour accéder au coffre.

La recette fonctionnait parfaitement pour la mouture originale qui, dans les années 1970, séduisait une clientèle professionnelle. Avec les jeunes familles l’attrait est moins évident. Le seul salut de cette silhouette sera finalement la version Clubvan (tôlée) à garer devant les boutiques des quartiers chics.


L’urbaine ultime  


Neuvième déclinaison de la gamme : une Mini « mini » qui découlera du concept car Rocketman présenté en mars 2011 au salon de Genève. Avec un format de 3,42 m - c’est encore 37 cm de plus que son aïeule - cette puce des villes en reprendra néanmoins la philosophie.

Elle permettra d’abaisser à la fois le ticket d’entrée à la gamme mais aussi les consommations annoncées pour 3 l/100 km et ses émissions de CO2 grâce à ses moteurs à trois cylindres. Dès lors pourquoi ne la pas la nommer Cityman, elle qui ira titiller la Toyota iQ et la future Fiat Topolino.


Un SUV Cabriolet ?


Le compte n’est pas encore bon et pour le dixième opus de la famille Mini, les pronostics vont bon train. S’agira-t-il d’une version cabriolet du Paceman ? C’est l’option la plus logique car cette quête d’exclusivité se traduit déjà dans le segment supérieur.

En effet Land Rover vient de donner le feu vert à un Evoque à toit de toile souple. Si l’on considère non pas le Paceman comme une Countryman avec deux portes de moins, mais plutôt comme une Mini « plus ».

Plus haute sur patte, plus pratique car plus vaste, plus confortable et dotée d’un coffre correct, il est alors tout à fait logique d’imaginer un Paceman Cabriolet. Il offrirait alors à son tour « plus » que la Mini Cabriolet.  


Un monospace ?


Mini pourrait aussi investir le segment des petit-monospace avec le projet Streetman qui complèterait habillement la vocation familiale du Countryman avec, pourquoi pas, des portes latérales coulissantes. Pour installer au mieux nos chères têtes blondes.

Deux freins néanmoins à cette hypothèse.

Primo, le marché du petit monospace est en régression, il subit de plein fouet l’essor des petits SUV.

Secundo, l’arrivée de la berline à cinq portes limite son intérêt et risque de faire doublon.  




Un « grand » coupé ?


Dernière hypothèse, l’idée d’un « grand » coupé nommé Wolseman en hommage aux Wolseley Hornet et Riley ELF des années 1960. Cette Mini à empattement allongé dont le format passait de 3,05 m à 3,23 m, prolongée à l’arrière par une malle de coffre.



Et ornée à l’avant, d’un capot nervuré intégrant une calandre étroite et verticale à la place de celle d’origine plutôt horizontale. En somme tous les ingrédients qui permettaient à l’époque à la Mini de passer sur le segment supérieur.



Cette version contemporaine ne se distinguerait plus par une face spécifique, l’image de marque et l’harmonie de la gamme obligent, mais plutôt par une arche de pavillon au dessin très dynamique.

Reprenant la base allongée du Clubman (3,94 m) le Wolseman deviendrait alors le complément de l’élégant Roadster. En ajoutant la possibilité d’embarquer, à l’occasion, et pour de cours trajets, deux personnes de plus.




Seul frein à son développement, la présence dans le plan produit de BMW (maison mère de Mini) d’une Série 2 Gran Coupé. Bâtie sur la plateforme de la Série 1, ce coupé à quatre portes ira contrer l’Audi A3 Sportlimousine et la Mercedes CLA. Dès lors la marge de manœuvre du Wolseman serait plus que ténue.
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un pseudo libre Le 05/04/2013 - 17:12
Il se lâche Mr Ric, hein ?
un pseudo libre Le 10/01/2013 - 23:20
Ca devient de plus en plus moche !!! on dirait des descendantes du mérou. Quand j'en vois je me demande comment on peut acheter aussi laid... @+ Alain
un pseudo libre Le 10/01/2013 - 17:59
toutes les nouvelles "mini" sont plutôt moche avec tous ces "liftings"!!!!!!
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