Au mois de février, L’argus révélait que la version électrique de la Peugeot 208 ne sera plus produite à Trnava en Slovaquie mais dans l’usine Opel de Saragosse qui produit aussi la Corsa. Ce changement s’explique par le transfert de la production des futurs Citroën C3 Aircross et Opel Crossland à Trnava, usine dédiée au programme Smart cars. Pour faire de la place dans l’usine slovaque, la fabrication de la Peugeot e-208 sera transférée en Espagne en 2023 à l’occasion de son restylage. Selon la presse italienne (s’appuyant sur un document interne), l’unité ibérique se chargera aussi de la future Lancia Ypsilon qui, pour des raisons de coûts de développement et de délais, sera un clone technique des Corsa et 208.
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L’élégance à l’italienne
La renaissance de la marque italienne et son expansion en Europe s’appuiera sur un programme de trois voitures d’ici à 2028 : l’Ypsilon, un SUV électrique familial et une berline compacte respectivement. Pour l’heure, la priorité est de renouveler la petite citadine qui tient la marque en vie et qui a été une nouvelle fois restylée en 2021. Depuis l’été 2021, le projet a pris forme et les premiers sketchs ont été présentés par le duo français Jean-Pierre Ploué (patron du style des marques européennes de Stellantis) et Frédéric Duvernier (responsable du style Lancia en provenance de Citroën). Selon nos informations, l’Ypsilon jouera sur le registre de l’élégance à l’italienne sachant que son gabarit va s’allonger aux alentours de 4 m.
Essence et électrique
Pour le reste, elle partagera la plate-forme CMP de ses cousines avec sous le capot le nouveau moteur 1.2 PureTech (avec chaîne de distribution) qui se déclinera aussi en version mild-hybrid grâce à l’inédite transmission auto électrifiée e-DCT de Punch Powertrain. Pour sa version électrique, l’italienne bénéficiera d’emblée des nouveautés des Corsa-e et e-208, à savoir un nouveau moteur développé par la joint-venture Nidec/PSA alors que la batterie du chinois CATL accueillera des évolutions de sa chimie qui permettra une hausse de l’autonomie.
Lancia est hélas morte : - soit en 1969 (les vieux puristes) - soit en 1985 avec l’arrêt des Beta coupés - soit en 1993 avec l’arrêt des Delta Pour moi on peut aller jusqu’à la Dedra (dans l’esprit), sans oublier la Thema. Mais bon, cette future Lancia devra être considérée à peine plus que comme un « poisson d’avril », comme un peu avec les Chrysler rebadgées. De toute façon et l’électrification et les fusions de groupes automobiles font que nos repères disparaîtront. Nous n’auront bientôt plus que des automobiles, véhicules sans âmes, à la place de nos voitures, ou celles de nos parents.
Si heureux que Stellantis n'abandonne pas la firme Lancia qui a une si longue belle histoire. Inquiet tout de même de la tournure que prend le monde, avec la perte du pouvoir d'achat, l'homogénéisation des pièces / moteurs / technologies des marques et les normes "anti-pollution" dogmatiques. Lancia devrait développer une image jeune mais aussi rétro avec une gamme de coupés, shooting-brake, SUV mais pas trop et la compacte Delta dans la grande tradition. Il faut des belles carrosseries qui redonnent de la fraîcheur mais aussi en rappelant l'élégance à l'italienne. Les moteurs, j'ai beaucoup moins d'espoirs. L'idéal serait qu'un groupe au sein de Stellantis puisse développer des blocs spécifiques aux firmes premiums afin d'avoir une valeur ajoutée : DS, Maserati, Alfa et Lancia (pourquoi pas Jeep). Se retrouver avec un 1.2 puretech 3 pattes dans une premium que l'on pourrait bien retrouver sous le capot d'une Peugeot ou d'une Fiat, ça me déçoit