Les Français consacrent 11 % de leur budget à l'automobile
D'après une étude de l'Insee, le budget automobile des ménages était de 4 300 euros en 2013. Si ces dépenses sont en repli en volume depuis 2008 (-2,1 %), elles augmentent deux fois et demie plus vite que les autres postes de dépense.
JFB
L’automobile sera-t-elle à terme délaissée par les Français ? Les ménages consacrent désormais à peine 11 % de leur budget annuel à l'auto, soit le plus bas niveau enregistré depuis le milieu de années 70. Cela représente sur l'année, 124,1 milliards d’euros soit "4 300 euros par ménage" annonce l’Insee . Si sur cette période, la consommation diminue en volume (de 2,1 %), elle a augmenté deux fois et demie plus vite que les autres postes de dépense d'un ménage.
Premier poste de dépense : le carburant. Avec 37,8 milliards d'euros déboursés dans les stations essence l’an passée, il est le premier poste dans le budget et représente 31 % des dépenses annuelles. Pour l’Insee, «les prix des carburants augmentent à un rythme soutenu depuis 2002, en lien avec la hausse du prix du pétrole sur les marchés internationaux».
Deuxième poste de dépense, celui-ci en grande perte de vitesse, les achats de véhicules. Qu’ils soient neufs ou d’occasions, ils ne représentent désormais que 28,3 % du budget global pour un montant de 35,1 milliards euros.
L’entretien, le grand dérapage ?
Mais là où le bât blesse, c’est du côté de l’entretien. Ainsi dans son rapport, l’Insee annonce que les dépenses dédiées à la maintenance des véhicules se sont élevées en 2013 à 33 milliards d’euros. En augmentation de 3% chaque année depuis 2008, en valeur, ce poste représente désormais 26,8% des dépenses des ménages quand le volume est en baisse. Pour l’Insee, cette tendance « s’explique par la spécialisation accrue de la main-d’œuvre et la complexité des réparations liée à l’électronique embarquée ».
Dernier constat dressé par l’Insee, celui de l’augmentation des « autres dépenses ». Représentant désormais 14,4% du budget annuel, elles englobent notamment l’assurance, en hausse de 1,4 % en volume et 2,9 % en valeur mais également les autres services (péages, parking), eux aussi en hausse et qui représentant désormais 8,9 milliards d’euros.