Lexus. La marque premium va passer au tout électrique, adieu l'hybride
Surprise ! Lexus va passer au tout électrique. Le virage radical du constructeur premium du groupe Toyota sera effectif dès 2030 en Europe et passera par une gamme comprenant évidement des SUV et des berlines, mais aussi des sportives dont un coupé annoncé comme l'héritier de la supercar LFA.
Lexus prépare une avalanche de modèles à batterie pour passer au tout électrique d'ici 2030 en Europe, en Chine et aux États-Unis.
Le groupe Toyota, pionnier et fervent défenseur de l’hybride depuis plus de deux décennies, fait volte-face. Fini d'émettre des réserves sur une adoption massive et rapide du tout électrique. Comme frappé par la foudre, et vraisemblablement rattrapé par l’évolution rapide de la réglementation concernant les émissions de CO2 qui laisse peu d’alternatives aux constructeurs, le géant nippon annonce aujourd’hui une stratégie d’électrification massive. En dévoilant, au passage, plus d'une quinzaine de véhicules 100 % électriques. Plusieurs d’entre eux seront badgés Lexus, et la marque premium ira encore plus vite que sa maison-mère. Elle ne proposera plus que des véhicules “zéro émission” en Europe, en Amérique du Nord et en Chine d’ici 2030, puis sur l’ensemble de ses marchés d’ici 2035.
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Des berlines, un break, et beaucoup de SUV
Lexus a récemment annoncé le RZ 450e , son deuxième véhicule électrique après l’UX 300e et le premier à n’être pas dérivé d’un modèle thermique ou hybride. Commercialisé en 2022, ce SUV repose sur la nouvelle plate-forme e-TNGA du groupe Toyota. Ce sera donc un cousin du bZ4X de la marque éponyme, et il se dévoile aujourd’hui à nu. Pour l’intérieur, qui recevra un volant façon joystick d'avion, et les détails techniques, il va cependant falloir encore patienter. Le RZ sera rapidement suivi par un plus grand SUV électrique au nom encore inconnu, dont l'arrivée en Europe demeure incertaine.
D’autres crossovers à batterie de différents gabarits sont prévus chez le constructeur haut de gamme, mais ce dernier ne mise pas que sur les autos surélevées. Les maquettes et images dévoilées augurent également de deux berlines, l’une semblant destinée au segment C des compactes et l’autre un peu plus grande, bicorps, à l’allure musclée, qui sera déclinée en break “de chasse”. Cette dernière pourrait prendre la relève de l'IS, dont la dernière génération n'est même plus proposée chez nous.
Une descendante électrique de la Lexus LFA
Ce n’est pas tout. Chez Lexus, électricité rimera aussi avec sportivité. La marque japonaise développe un coupé électrique à hautes performances annoncé comme l’héritier de la supercar LFA. S'il faudra oublier la mélodie du V10 atmosphérique, ce coupé serait en revanche capable de passer de 0 à 100 km/h en moins de 2 s et de parcourir plus de 700 km sur une charge. Selon Lexus, ces performances pourraient passer par l’utilisation d’une batterie à électrolyte solide, un type d’accumulateur sur lequel le groupe Toyota (comme beaucoup d’autres) travaille activement pour la fin de cette décennie ou le début de la prochaine. Pour beaucoup, c'est le futur de la voiture électrique.
Un cabriolet à quatre places est également au programme parmi les 7 véhicules à batterie que Lexus nous laisse entrevoir. Lexus promet que ses futurs modèles électriques conserveront la “signature” de conduite de la gamme actuelle. Ils sont développés sous la bannière Sports Battery EV, qui traduit une volonté de leur conférer un comportement routier dynamique.
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Le premium devient branché
Ce revirement radical de Lexus pour convertir sa gamme au 100 % électrique montre une nouvelle fois que l’abandon du thermique gagne du terrain plus vite chez les constructeurs premium que chez les généralistes. Mercedes, Jaguar, Volvo, Alfa Romeo, ou encore DS ont annoncé des stratégies similaires, du moins pour l’Europe, au cours des derniers mois. BMW fait encore pour l'instant un peu bande à part, mais on peut désormais se demander s'il ne reverra pas sa position très rapidement.
