Le marché automobile hexagonal a démarré l’année 2022 comme il avait terminé 2021, sur une baisse à deux chiffres. Selon les données délivrées par le cabinet NGC-Data®, il s’est immatriculé 102 901 voitures neuves en janvier, soit une chute de 18,6 % par rapport au même mois en 2021 (malgré un jour ouvré de plus cette année). À titre de comparaison, 155 080 VN avaient été immatriculés en janvier 2019 (156 846 en 2018). Les ventes de voitures neuves sont en repli depuis le mois de juin 2021. Malgré des portefeuilles de commandes bien garnis, les constructeurs automobiles n’arrivent pas à livrer les véhicules aussi rapidement qu’ils le souhaiteraient. Les maux n’ont pas changé, et le secteur reste pénalisé par la pénurie de semi-conducteurs, même si, selon les retours de nombreux constructeurs, la situation commence à s’améliorer dans les usines.
« Sur le plan statistique, tout le monde va se faire très peur sur le premier trimestre 2022. Nous allons certainement prendre la marée car le marché était bien reparti durant les trois premiers mois de l’année 2021, sur des bases sensiblement identiques à celles de 2019, analyse Jérôme Gautier, directeur du commerce de Citroën. Pour autant, ce que nous avons observé lors des premières semaines nous conforte dans une hypothèse de croissance du marché VP autour de 4 % en 2022, dans une fourchette large de 0 à + 10 %. » Le rebond du marché automobile devrait principalement prendre forme au cours du second semestre, voire du dernier trimestre de 2022.
À LIRE. Marché automobile. Les ventes dévissent (encore) en janvier 2022
Hyundai, septième marque automobile en France en janvier
Peugeot a conforté sa première place du marché hexagonal, représentant une immatriculation de VN sur cinq (part de 19,9 %), loin devant Renault (15,2 %). Sur ce marché en repli, huit marques automobiles ont enregistré des variations positives : Hyundai (+ 13,2 %), Kia (+ 6 %), Mini (+ 33,7 %), Lexus (+ 19,4 %), Cupra (+ 94,8 %), MG Motor (+ 364 %) et Mitsubishi (+ 144,6 %). À l’inverse, Ford (– 35,9 %), Seat (– 38,7 %) et Volvo (– 33,7 %) ont accusé les baisses les plus importantes.
Remontée des particuliers
Le canal des particuliers a légèrement augmenté par rapport aux derniers mois de 2021, représentant une part de 47,2 % des immatriculations. Comme lors des derniers mois, le canal des sociétés et des loueurs de longue durée est celui qui a le mieux résisté en janvier (– 5,4 %), accaparant 31 % du marché automobile. Enfin, les voitures à essence ont représenté 37,7 % des immatriculations, suivies par les modèles hybrides essence (20,9 %) et les diesels (18,3 %). La part des voitures 100 % électriques s’est établie à 9,9 %.
MG +364%. Les chinois arrivent dans l'automobile comme ils l'ont fait dans le smartphone et ça va faire très très mal, ils sautent une étape technologique pour arriver directement en électrique sans passer par la case thermique, aidés par le libéralisme naïf et greenwashing à l'oeuvre dans les instances européennes et le gouvernement actuel. Faut il vraiment donner 6000€ / voiture de bonus écologique sur fond public aux chinois pour gonfler leurs réserves de change? Qui de Stellantis ou de Renault va devenir l'Alcatel de l'automobile?