Microlino 2.0 (2022). L'Isetta électrique made in Italy dès 12 000 €
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Microlino 2.0 (2022). L'Isetta électrique made in Italy dès 12 000 €

L'Isetta, cette drôle d'auto aux roues arrière resserrées et commercialisée par BMW à la fin des années 1950, aura une descendante 100 % électrique sous peu. La Microlino 2.0, dont la production sera lancée dès le 21 septembre, sera commercialisée dans les mois à venir à partir de 12 000 €.

Par Florian Chopin
Publié le Mis à jour le

La Microlino 2.0 s'inspire de la BMW Isetta des années 1950.

C.CHOULOT

Le lancement de la Microlino 2.0 est imminent. Présente au Salon de Munich, la descendante 100 % électrique de la BMW Isetta arrivera sur nos routes au début de l'année 2022. La France fait partie des marchés prêts à l’accueillir.
 

Un quadricycle avec un châssis de voiture

Le châssis de la Microlino 2.0 hérite d'une structure proche de celle des voitures conventionnelles.

Au printemps 2020, Micro Mobility Systems présentait une nouvelle version de la Microlino, la microcar BMW des années 1950. L’auto conserve la silhouette iconoclaste du modèle originel avec son unique portière avant. Toutefois, son châssis passe d’une structure tubulaire à une architecture équivalente à celle d’une voiture conventionnelle. Les voies ont été élargies, notamment à l’arrière (+ 50 %) afin d’augmenter la stabilité de la voiture. Elles restent toutefois plus étroites qu’à l’avant pour conserver l’esthétique si particulière de la voiture. Autre élément de modernité, l’adoption de suspensions indépendantes de type McPherson. La Microlino entend proposer tous les avantages d’une vraie voiture. Elle n’en reste pas moins homologuée comme un quadricycle.
 

Une vitesse de pointe de 90 km/h...

Entièrement électrique, la Microlino dispose d'un moteur de 12,5 kW alimenté par trois batteries au choix.

Malgré ces changements, la Microlino 2.0 affiche toujours moins de 450 kg sur la balance, notamment grâce à l’utilisation d’aluminium dans la structure et dans les panneaux de carrosserie. La firme suisse a également modifié la chimie de ses batteries pour passer en NMC (nickel-manganèse-cobalt). Elles sont fournies par BMZ, un spécialiste allemand du genre et offrent une meilleure densité dans des dimensions contenues. Cela permet au constructeur de proposer trois capacités distinctes et autant d'autonomies différentes (en cours d’homologation) :

  • 6 kWh pour 95 km ;
  • 10,5 kWh pour 175 km ;
  • 14 kWh pour 230 km.

La recharge sur une prise domestique s’étend, selon la capacité choisie, de 3 à 4 heures. Le moteur électrique affiche une puissance de 12,5 kW pour un couple de 118 Nm. L’auto peut ainsi atteindre une vitesse de pointe de 90 km/h, lui assurant l'accès aux voies rapides…
 

Éligible au bonus de 900 €

Seuls deux passagers peuvent prendre place à bord de la Microlino 2.0.

La Microlino ne propose que deux places, mais elle dispose d’un habitacle soigné pouvant bénéficier d’un toit ouvrant en toile et d’une instrumentation numérique. Le tout est agrémenté d’un coffre au volume plutôt généreux de 230 litres.

La Microlino 2.0 sera disponible à partir de 12 000 €, hors bonus de 900 €.

Cette Microlino 2.0, qui sera assemblée à Turin à partir du 21 septembre prochain, sera accessible à la commande dès la fin de l’année sur le site internet du constructeur. Son tarif débutera aux environs de 12 000 € (hors bonus de 900 €), pour des livraisons attendues début 2022. La société finalise actuellement l’accord avec un groupe de distribution français, mais elle s’autorise à commercialiser l’auto via des canaux plus originaux comme l’a fait Citroën avec son Ami dans les magasins FNAC ou Darty.

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ChristophedeN Le 09/09/2021 - 10:09
"Eligible au bonus de 900 €", c'est là toute l'aberration du bonus. Si on veut réduire la pollution dans les villes, il faut réduire drastiquement la circulation automobile et alléger les véhicules restants pour réduire leur pollution aux particules (l'essentiel de la pollution aux particules provenant des phénomènes d'abrasion sur les véhicules récents). Il convient de rappeler que les particules sont le polluant le plus tueur, sans seuil d'innocuité. Et donc qu'à ce titre c'est le polluant à traiter en priorité en éliminant les sources que l'on peut éliminer. La production de particules étant fonction de la masse en mouvement, il n'y a aucune raison de favoriser les véhicules lourds. Le raisonnement est le même concernant les émissions de GES. Plus le véhicule sera léger et plus les émissions de GES à sa production et à l'usage seront réduites. Soit dit au passage un véhicule de 450 kg en alu avec une batterie de 6 kWh, c'est tout de même plus de 3 t de CO2e à la fabrication. Comme il faut diviser les émissions de l'industrie par au moins 5, même avec ce type de véhicule pour atteindre la neutralité carbone il faudra diviser le nombre de voitures produites par au moins 2,5. Il est plus qu'urgent que le bonus mais aussi les restrictions des ZFE intègrent un critère masse à vide en plus du type de moteur pour coller à la nécessaire réduction de pollution dans les villes et à l'atteinte de la neutralité carbone.
ChristophedeN Le 09/09/2021 - 09:55
"L’auto peut ainsi atteindre une vitesse de pointe de 90 km/h ce qui lui permettrait d’accéder aux voies rapides…" C'est le fait d'être classé dans la catégorie VP et plus quadricyle qui lui permettrait d'accéder aux voies rapides.
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