NamX HUV (2025). Un SUV à hydrogène français à réservoirs amovibles
habillage
banniere_haut

NamX HUV (2025). Un SUV à hydrogène français à réservoirs amovibles

Le SUV à pile à combustible HUV est le premier véhicule du constructeur français NamX. Il est doté de capsules amovibles en plus de son réservoir d’hydrogène principal, de quoi faciliter le plein et augmenter l’autonomie. Son lancement est prévu pour fin 2025 à partir de 65 000 €.

Par MaxK
Publié le

Le constructeur français NamX se présente avec le HUV.

NamX

Les nouveaux constructeurs automobiles souhaitant profiter de la transition en cours vers l’abandon du thermique pour se lancer sont nombreux, et une poignée d’entre eux sont français. Le dernier en date se nomme NamX et présente aujourd’hui son premier véhicule, nommé HUV. Il s’agit d’un SUV à hybrodgène dont la pile à combustible est alimentée par un réservoir fixe mais aussi par six capsules amovibles, une solution qui doit permettre de faciliter la recharge alors que les infrastructures dédiées aux véhicules à hydrogène restent très peu nombreuses.

Media Image
Image

Pour ses débuts, NamX a opté pour un SUV "coupé".

NamX

Un design signé Pininfarina

NamX a été fondé par l’entrepreneur Faouzi Annajah et le designer Thomas de Lussac. Le HUV a été dessiné en collaboration avec Pininfarina. Pour le mythique studio italien, il s’agit du premier véhicule dont le design est parti de l’arrière. C'est aussi la première fois que Pininfarina conçoit un prototype entièrement sur ordinateur, dans la continuité du concept-car Teorema qui n’existe qu’à l’état virtuel. Le HUV est un SUV cinq-portes au profil de coupé et à l’allure musclée. Le détourage lumineux de l’imposante calandre forme un « X » rappelant le nom de la marque, comme les plis de carrosserie sur les flancs. Les feux avant et arrière très fins sont liés, et le véhicule est équipé de rétro-caméras. Selon NamX, le style visuel du HUV traduit le goût de Thomas de Lussac pour les « muscle cars » américaines, tranchant ainsi avec les lignes douces et fluides de la plupart des voitures électriques actuelles.

Media Image
Image

Le "X" de l'éclairage avant évoque le nom du constructeur.

NamX

Media Image
Image

Le HUV affiche une allure plutôt musclée.

NamX

Jusqu’à 550 ch et 800 km d’autonomie pour moins de 100 000 €

Les six capsules d’hydrogène amovibles s’installent dans des compartiments dédiés à l’arrière. Pour le moment, NamX reste avare en détail pratique, évoquant néanmoins un système d’abonnement pour approvisionner les clients. Le but est d’offrir jusqu’à 800 km d’autonomie. Deux versions du HUV sont prévues. Le modèle de base à roues arrière motrices bénéficiera d’une puissance de 300 ch, de quoi passer de 0 à 100 km/h en 6,5 s vers une vitesse de pointe bridée à 200 km/h. La variante GTH à transmission intégrale doit offrir 550 ch, atteindre les 100 km/h en 4,5 s et plafonner à 250 km/h. NamX prévoit de commercialiser la voiture au quatrième trimestre 2025 à des tarifs compris entre 65 000 €et 95 000 €. Les partenaires industriels de NamX sont basés des deux côtés de la Méditerranée et le constructeur souhaite en faire un projet afro-européen de grande envergure. Les détails relatifs à l’industrialisation du HUV seront communiqués ultérieurement. le NamX HUV sera exposé au Mondial de Paris qui se tiendra du 18 au 23 octobre 2022.

Media Image
Image

Des capsules d'hydrogène sont amovibles...

NamX

Media Image
Image

...et prennent place à l'arrière du véhicule.

NamX

Tags
Soyez le premier à réagir
Envoi en cours
Yves Ferrer Le 12/05/2022 - 11:43
Pourquoi si cher? L'idée est peut-être valable -je ne suis pas ingénieur- mais il me semble que les capsules à l'arrière sont vulnérables dans un carambolage... Je reviens au prix: peu de gens sont en mesure de s'offrir une auto à 60K Euros. Il existe un vrai marché de mase à 25K...
BONNIN Le 12/05/2022 - 10:40
@ceyal Avec ces types de raisonnement, on pourrait se croire au début du siècle dernier lorsque certains Wright ou Clement Ader faisaient leurs première tentatives de vol. J'entends le paysan du coin dire : "C'est quoi c'truk, j'irai jamais là dedans, moi j'ai juste besoin d'aller au village d'à coté". Ou d'autres qui critiquaient Ambroise Paré parce qu'il voulait voir comment le corps humain était fait. Le français, c'est 60 millions d'intelligents comparés aux 7 milliards d'abrutis du reste du monde. Ca explique notre position dans le monde scientifique mondial. Au fait, aller sur la lune, pensez-vous que ce soit tellement utile et que dire du CO2 dégagé par la. construction des fusées avec en plus la pollution des moteurs. Est-ce qu'un jour on aura le courage de se poser la question de la pollution intellectuelle générée par les écologistes ?
ChristophedeN Le 12/05/2022 - 10:17
ceyal ou toujours les fables des lobbyistes de la bagnole électrique autodépendants par choix. Rien à redire sur les points 1 à 4. Pour le point 5, reprenons le 1 kg H2 pour 100 km et 45 + 15 = 60 kWh pour produire le 1 kg H2 par électrolyse soit 60 kWh / 100 km en H2. Si électrolyse et du fait qu'il y a dissociation production / utilisation de l'énergie grâce au vecteur hydrogène autant utiliser des surplus d'EnR notamment PV ou éolien quand les PV fonctionnent donc on peut bien avoir une consommation primaire de 60 kWh/100 km. Pour mes dernières utilisations d'une voiture, à titre professionnel, la voiture n'était pas et ne pouvait pas être branchée lorsque le soleil était au zénith donc autant dire que impossible de la recharger avec du surplus d'EnR et pourtant mon suivi de la production électrique me fait dire qu'il y en avait (ne serait-ce que ma propre production en auto-consommation où n'étant pas au bureau, la production potentielle était supérieure à la consommation réelle). Donc voiture rechargée par réseau avant et au retour d'utilisation --> pour le réseau en primaire il faut 3,23 kWh en entrée de centrale pour avoir 1 kWh à la prise donc la consommation de 18 kWh/100 km de l'odb est en fait de plus de 60 kWh / 100 km. C'est sûr "c'est DEUX à TROIS fois plus économique de mettre directement cette électricité dans un véhicule à batterie". A ce titre, il est plus qu'urgent que l'on m'amène les preuves irréfutables que lors de ma dernière location en intermodalité dans une gare desservie par le TGV, la Voiture Electrique de 1455 kg qui m’a été imposée a bien été moins polluante que la voiture de segment A que j’avais réservée (840 kg), j’ai plus que des doutes surtout avec une batterie à 100 % au départ (condition requise pour accepter ce « surclassement »). Les preuves devront prendre en compte tous les polluants émis et les hiérarchiser en fonction de leur dangerosité. A ce titre, les particules les plus fines devront avoir la pondération la plus forte. Et pour une même taille, les plus dangereuses (parce que par exemple contenant des HAP) devront avoir la pondération la plus forte. Pour rigoler la voiture de 840 kg se serait contenter de 8 l d’essence pour faire le trajet soit même pas 1/3 de son réservoir, ce qui veut dire que j'aurai pu partir avec une voiture de 825 kg et j'aurai quand même réussi à le faire. Comme j’aimerai que l’on m’amène les preuves irréfutables que la solution voiture de segment A thermique en intermodalité en gare est plus nocive pour le climat que la solution voiture de segment C électrique : 1/ utilisée sur tout le trajet, 2/ en remplacement en intermodalité avec le train de la voiture de segment A. L'analyse ne pourra pas ne pas prendre en compte de l'H2 vert comme possibilité d'alimentation de la voiture de segment A thermique. Je précise que pour faire gare de St Pierre des Corps Nord du Mans en plein hiver, seule une voiture électrique de segment C permet de le faire sans plus de contrainte que la voiture th de segment A (aller - retour dans la journée depuis le sud-ouest de la France) et pourtant cela ne fait pas plus de 230 km A/R.
Voir tous les commentaires (4)