Dérivée de la Renault Clio 4, l’actuelle Nissan Micra verra sa production stoppée au plus tard en 2024 lorsque l’usine Renault de Flins cessera son activité industrielle. Pour le marché européen, Nissan s’est laissé convaincre par son allié français de donner une succession à sa citadine. Officialisée en janvier 2022, la sixième génération sera développée sur la base de la future Renault 5 électrique, qui sera commercialisée mi-2024.
La Nissan Micra rejoindra la Renault 4

Jusqu’à il y a peu de temps, l’alliance Renault-Nissan envisageait de produire la franco-nippone dans l’usine de la R5 à Douai. Mais, selon nos sources, c’est finalement le site de Maubeuge qui a été choisi. Une décision qui fait suite à celle de réévaluer à la hausse les prévisions de production de la future citadine au losange. Au-delà de l'assemblage de la Mégane E-Tech électrique, la fabrique du Douaisis saturera sa ligne de montage avec le futur Scénic courant 2023, puis avec la R5 et la petite Alpine en 2024. Sans compter qu’elle assurera la production de la caisse de l’Alpine GT Crossover, qui sera lancée en 2025.
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À l’image de Douai, le site de Maubeuge se transformera en usine de véhicules électriques. Pour l’heure, ce sont les Renault Kangoo et ses dérivés Mercedes et Nissan qui sortent des chaînes. Ils seront rejoints à partir de 2025 par la famille Renault 4 (SUV et fourgonnette), puis par la Nissan Micra. En coulisses, il se murmure que la fabrication du Kangoo pourrait déménager à terme car le plan produit électrique de Renault prévoit l’arrivée d’un nouvel utilitaire, le FlexEvan, en 2026 alors qu’un grand SUV (projet HCC) est programmé pour 2027, tout comme la deuxième génération de Mégane E-Tech, les deux bâtis sur la nouvelle plate-forme SDV (Software-Defined Vehicle) développée avec Qualcomm.