Nouvelle Mercedes Classe C (2021). Le break fait de la résistance
Mercedes renouvelle son offre Classe C : la berline ET le break, prouvant ainsi que cette seconde carrosserie n'est pas morte. Sur certains marchés, notamment en Allemagne, ses ventes dépassent même celles de la classique tricorps. Ses atouts : son style et surtout son volume de chargement.
Mercedes présente la variante break de sa nouvelle génération de Classe C le même jour que la berline.
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[Mis à jour le 08/10/2021] Mercedes a dévoilé la variante break SW de sa nouvelle Classe C en même temps que la berline. Il faut dire que le constructeur allemand est solidement implanté sur ce marché. Par exemple, en Allemagne, deux Classe C sur trois sont vendues en carrosserie break. Alors la nouvelle Classe C SW a-t-elle les armes pour répondre aux exigeants clients des breaks premiums et pour résister à l'envahissant SUV ? Réponse avec le premier essai de Classe C SW en version 220d.
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La Classe C SW reçoit les mêmes nouveautés que la cinquième génération de la berline, au nom de code W206. Le style rappelle ainsi celui de la limousine Classe S, présentée fin 2020, et commercialisée en février 2021. Les projecteurs à l’avant évoquent ceux de la grande Mercedes, tandis que le bouclier et la calandre font penser à la petite sœur Classe E, restylée en 2020. Cette calandre est d’ailleurs, comme la berline, différente en fonction de la finition choisie. En version AMG Line, elle se pare de petites étoiles à trois branches chromées pour un effet diamanté.

Un peu plus d'espace à bord
De profil, le break Classe C garde la même allure avec une ligne de toit étirée. Les dimensions évoluent légèrement : 4,75 m de long (soit près de 5 cm de plus) pour 1,82 m de large (+ 1 cm) et 2,86 m d’empattement (+ 2,5 cm). Cela profite aux passagers, avec un espace aux jambes amélioré au second rang. Le volume de coffre y gagne lui aussi, surtout dans cette version break qui affiche 30 l de plus. Ainsi, il passe de 460 à 490 l lorsque la banquette est en place, et de 1 480 à 1 510 l banquette rabattue. Le dossier des sièges est fractionnable et rabattable en 40/20/40 ; l'élément peut être électrique depuis le coffre grâce au pack Confort.


Le hayon, au seuil de chargement plus bas, est doté du « Easy-Pack » de série : il s’ouvre et se referme d’une pression sur une touche de la clé, sur la porte conducteur ou sur la poignée du coffre. De plus, le cache-bagages et le filet de séparation sont pour la première fois en deux parties. Sur la version hybride rechargeable, le coffre est revu avec un plancher rendu plat grâce à des batteries plus compactes. Le volume du coffre des PHEV a augmenté de 45 litres et culmine désormais à 360 litres. Sièges arrière rabattus, le volume passe à 1 375 litres (+ 40 l) à bord du break.
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L'intérieur dérivé de la Classe S

À l’intérieur, la Classe C Break ne reprend pas l’architecture MBUX 1 à double écran qui équipe toutes les Mercedes actuelles, mais passe directement à la nouvelle planche de bord MBUX 2, inaugurée par la Classe S. Ainsi, un écran de 12,3” derrière le volant est secondé par une dalle de 11,9” en format portrait, placée au centre de la planche de bord. Celle-ci est inclinée de 6 degrés vers le conducteur, tandis que l’écran semble flotter sur la console centrale, elle aussi inclinée.


La technologie est toujours présente à bord du break Mercedes. Le catalogue propose notamment un affichage tête haute, en option, une fonctionnalité d’interaction à sa maison connectée (activation des volets roulants, gestion de la température…) ou bien la navigation en réalité augmentée. La suspension pneumatique, qui équipait déjà l’ancienne génération de Classe C, est toujours d’actualité et sera de série sur les modèles hybrides rechargeables. De plus, les roues arrière directrices rendent la Classe C plus agile sur la route selon la marque.
L'hybride rechargeable capable de rouler 100 km en mode électrique
Sous le capot du break, la gamme est aussi réduite que la berline en France. Elle se compose d’une seule proposition essence : le 1.5 de 204 ch, qui équipe la version C 200. Ce 4 cylindres, électrifié grâce à une micro-hybridation de 48 V nommée ISG, s’offre un léger boost (20 ch et 200 Nm) tout en réduisant ses consommations et émissions de CO2. Le break affiche ainsi 6,3 à 6,7 l/100 km et des émissions de CO2 de 143 à 153 g/100 km. En diesel, Mercedes propose deux déclinaisons du 2.0 : la version C 220 d, qui délivre 200 ch, et la version C 300 d, qui offre 265 ch. Comme le bloc essence, le diesel reçoit la micro-hybridation et affiche une consommation moyenne de 5 à 5,3 l/100 km.

Enfin, une déclinaison hybride rechargeable essence C 300 e sera lancée peu après la commercialisation. Cette variante reprendra le 4 cylindres de 204 ch en lui associant un électromoteur de 129 ch et une batterie de 25,4 kWh. Grâce à ce pack de batterie revu et plus compact que celui de la précédente génération, l’autonomie électrique devrait tutoyer les 100 km contre une cinquantaine sur la version précédente. Une déclinaison hybride rechargeable diesel suivra, comme sur la Classe E restylée.
Le break dès 51 050 €

Mercedes a ouvert le carnet de commandes de la berline et du break simultanément début avril, à partir de 49 550 € pour la berline et 51 050 € pour le break (+ 1 500 €). Les concessions recevront quant à elles les premiers exemplaires à l’été 2021. Une nouvelle variante All Terrain, à l'allure baroudeuse, suivra dans les prochains mois. Elle reprendra la recette de la Classe E All Terrain, ou d'une certaine Audi A4 Allroad.
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