Sébastien Loeb de retour sur le Dakar
Après quatre participations, Sébastien Loeb rempile sur le Dakar pour la cinquième fois. Cette fois, ce n'est plus avec Peugeot mais Prodrive, une écurie bien connue dans le monde du rallye, qu'il espère remporter la victoire. Le point sur sa préparation avant le début de l'épreuve en janvier 2021.
Sébastien Loeb a déjà pris le volant du BRX T1, un 4x4 fabriqué par l'anglais Prodrive en vue du Dakar 2021.
Il l'avait annoncé en septembre dernier, avant de s'engager avec Hyundai sur le rallye de Turquie : Sébastien Loeb se relancera bientôt à l'assaut du désert. Le nonuple champion du monde des rallyes semble attiré par la piste et le sable. Il a confirmé récemment qu'il revenait sur le Dakar, après quatre participations depuis 2016.
Une édition particulière
La 43ème édition, particulière en raison de la situation sanitaire, a été revue. Elle se tiendra du 3 au 15 janvier 2021 en Arabie Saoudite. Le parcours est totalement inédit, et il est composé de près de 7 700 km répartis en 12 étapes.
Cette fois, le pilote alsacien ne roulera pas avec Peugeot mais sous le blason de Prodrive. L'écurie britannique est spécialisée dans la préparation et le sport automobile, il a notamment acquis sa notoriété dans le rallye classique avec Subaru et Mini. Loeb et son co-pilote monégasque Daniel Elena prendront la route avec la Team Bahrain Raid Xtreme, dans un véhicule baptisé BRX T1. Ce véritable 4x4 est équipé d'un V6 turbo essence Ford de 3.5 de cylindrée. Le moteur développe 400 ch, et il a une philosophie totalement différente des buggy Peugeot 3008 DKR que Loeb avait l'habitude de conduire sur la piste les années précédentes.
Convaincu par son nouveau véhicule
Le pilote français a réalisé plusieurs milliers de kilomètres de tests à Millbrook (Angleterre) pendant le mois de novembre avec son coéquipier espagnol Nani Roma (vainqueur de l'épreuve en moto en 2004 et en auto en 2014). Selon lui, le 4x4 est agile et lui rappelle les WRC au volant desquels il a multiplié les victoires. Il affirme néanmoins que la conduite est assez différente des Peugeot qu'il avait précédemment pilotées : "Dans le très cassant, un buggy sera mieux, sur la piste un 4x4 sera mieux… J'ai du mal à comparer, je n'ai jamais essayé un autre 4x4 du Dakar mais c'est quand même assez différent de ce que j'avais avec la Peugeot. Globalement ça me paraît pas mal". Il ajoute que les roulages n'ont pas montré trop de problèmes mécaniques, et que les pannes étaient localisées. "J'espère qu'on sera fiables, c'est une voiture qui a été étudiée pour la performance […] mais les interventions techniques ne sont pas forcément simples".
