Vice-caché : comment obtenir une participation du constructeur ?
Certaines pannes sont purement fortuites, alors que d'autres sont liées à un défaut de conception. Dans ce cas, les constructeurs peuvent mettre la main à la poche... mais à certaines conditions.
Une fois passée la garantie constructeur, une panne n'est pas obligatoirement la faute à pas de chance. Pour y palier, les constructeurs mettent en place des grilles de prise en charge.
Photographer: Andreas Choroba ww

Direction le concessionnaire le plus proche pour un diagnostic. Le verdict tombe : la distribution présente une usure prématurée. À la clé, une facture de plus de 3 000 € ! Malgré les dires du chef d’atelier, ce problème sur le moteur N47 est récurrent, comme en attestent les commentaires de victimes qui tapissent la Toile.
Confronté au peu d’empressement de son interlocuteur, M. Lathuile contacte le service clientèle pour une demande de prise en charge, invoquant le vice caché. Quinze jours plus tard, un courrier laconique lui signifie le rejet de sa demande, sa Série 1 n’étant plus sous garantie.
Qui ne tente rien...

Loin d’être philanthropes, les marques mettent cependant en
place des politiques de prise en charge financière dont les consommateurs ignorent totalement l’existence. Celles-ci ont pour objectif de traiter des incidents au-delà de la garantie contractuelle et ce de « façon équitable d’un client à l’autre ».
A Lire. Commerciale ou légale, faites jouer la garantie ?
Si les vices cachés entrent dans le cadre de la loi (article 1641 du Code Civil), ces prises en charge accordées à titre commercial ne sont en aucun cas une obligation pour le constructeur. En somme, qui ne tente rien n’a rien. Mais pour respecter les règles du jeu, encore faut-il les connaître. L’argus vous dévoile l’envers du décor.