Le succès de la Prius tenait à une avancée notable en matière de consommation, surtout remarquée aux États-Unis parce qu'en Europe le diesel restait plus économique.
Mais c'était il y a 25 ans! Certes le véhicule a promu la mobilité apaisée en réduisant la consommation et les tâches du conducteur (même si les américains habitués à l'automatique depuis des décennies n'ont pas trop vu la différence), mais que propose la nouvelle Prius face à la concurrence?
Comme toutes les hybrides rechargeables (PHEV c'est de l'anglais) elle trimballe à temps complet deux motorisations et deux sources d'énergie, mais en plus le système Toyota techniquement avancé à l'époque est maintenant d'une complexité inutile face aux solutions simples comme la séparation des motorisations par essieu rendue possible par l'évolution de l'électronique ou innovantes comme la boîte à crabots e-Tech de Renault.
Par contre conserver une berline au catalogue, voilà une attitude courageuse pour lutter contre la mode du "toujours plus" des SUV et autres m'as-tu-vu.