Cette interdiction repose sur 2 gros biais : elle considère uniquement les émissions à l'échappement :
- de polluants,
- de GES.
La plus grosse source de polluants est l'abrasion. Pour mémoire, particule = polluant le plus tueur sans seuil d'innocuité et émissions fonction directe de la masse en mouvement.
Pour réduire la pollution dans les villes, il est nécessaire de réduire drastiquement la circulation automobile, la Voiture Electrique ne réduisant aucunement l'abrasion.
Pour les émissions de GES, la fabrication de la voiture et les émissions de production de l'énergie, ne sont pas à négliger.
Et là aussi pour atteindre la neutralité carbone, il est nécessaire de réduire drastiquement le nombre de voitures en circulation en se les partageant.
Pour voir la meilleure technologie pour les voitures restantes, prenons l'exemple de mon usage professionnel (à partir de 2024, avec le développement du ferroviaire et plus particulièrement d'autres opérateurs, les usages personnels devraient disparaître) : en 2022, 15 usages 1802 km parcourus (une voiture est utilisée pour moins de 20 % des déplacements) soit un km moyen de 120 km mais avec des sorties longues : 487 km dans une journée pour une réunion le matin et 3 sites visités l'après-midi (60 km de gagnés par rapport à un déplacement sur 2 jours sans découché qui aurait coûté plus cher en location). Une voiture de segment A de 840 kg le fait parfaitement. Avec une voiture électrique du même segment avec 32 kWh utiles de batterie, plus de 50 % des trajets entraînent la contrainte de la charge (et à la condition que la batterie soit pleine au départ pour les autres cas), tout en pesant au moins 300 kg de plus.
J'attends que l'on m'amène la preuve irréfutable que des voitures électriques en location ou en autopartage sont bien moins polluantes et moins climaticides que des voitures de segment A, alimentées :
1/ à l'essence fossile,
2/ à l'essence de synthèse,
3/ à tout autre bio-carburant.