BONJOUR,
Comme nombre de ses collègues, cette belle-soeur oublie de ou ne sait pas faire la distinction entre l'indemnisation d'une victime découlant d'un contrat d'assurance passé entre cette victime et un assureur et la même indemnisation découlant, cette fois, non d'un contrat d'assurance mais du Code civi et des obligations qu'il impose à tout responsable d'un dommage causé à autrui (article 1382 d Code civil).
Dans le cas d'un contrat, je vous l'ai dit, l'assureur et l'assureur sont tenus de respecter les clauses qui le constituent, leur engagement est réciproque.
Dans le second cas, la victime d'un tiers (individu) responsable a droit à une indemnisation découlant du Code civil et son article 1382 qui dispose :
"Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage,oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer".
Ce qui peut, peut-être, troubler certaines victimes c'est que ce n'est pas l'assureur du responsable qui les indemnise
mais leur propre assureur alors que, tout comme vous, elles n'ont pas de garantie "tous risques"...
Cette situation est due au fait que la quasi totalité des compagnies d'assurances ont adhéré à une convention aux termes laquelle il est convenu, entre autres, que ce sera l'assureur de la victime qui l'indemnisera pour le compte de l'assureur du responsable
Bien entendu, votre assureur, en fait, représente l'assureur adverse. Il n'a pas le moyen d'être plus exigeant que peut l'être l'assureur qui vous doit juridiquement parlant, votre indemnisation...
Je vous confirme donc en toute certitude et sans réserve que la seul obligation s'imposant à la victime à l'égard du responsable du dommage (ou de l'accident, c'est pareil) lui devant l'indemnisation réclamée, sa seule obligation, donc, est de justifier de la réalité de son préjudice (ou des ses dommages, comme vous voulez). Or cette justification est apportée au dossier par l'expertise à laquelle il a été procédé...
Votre dossier est donc complet et il doit vous être réglé sans autre discussion !