
En cherchant les coordonées de la DIACà Paris, je suis tombée sur votre message. Je me suis inscite pour pouvoir donner mon témoignage car je suis une victime de cet organisme. Tout d'abord je tiens à dire à ceux qui critiquent que cela n'arrive pas qu'aux autres et que l'on ignore ce que l'avenir nous réserve. Les critiqueurs ne sont pas toujours les payeurs.
J'ai acheté en1996 une twingo avec l'aide d'un crédit DIAC, mon mari est tombé gravement malade, il est décédé depuis d'une tumeur cancéreuse au cerveau, inopérable, et ma vie a basculé en quelques secondes quant on m'a dit qu'il n'avait plus que 3 mois à vivre. Je n 'ai pas pu continuer à payer mes mensualités, la twingo m'a été saisie, elle avait 6 mois. Elle a été vendue aux enchères, je n'ai aucune preuve de la vente moi non plus. L'huissier qui s'est occupé de cette affaire, à l'époque, a été très gentil, il a gardé le dossier sous le coude sans m'ennuyer. Les années ont passé, et pour moi le dossier était enterré mais la semaine dernière, on m'apporte un acte d'huissier me commandant de règler NEUF ANS PLUS TARD 6.500 euros de principal et 5.100 euros d'intérêts de retard, à défaut de paiement, on va me saisir 100 euros par mois sur mon compte ; je ne perçois que 700 euros par mois.
Les huissiers ayant tout pouvoir, je suis atterrée, seule pour me débattre. Par suite d'une négligence de l'huissier qui aurait dû me relancer (je n'ai pas eu un seul courrier durant ces années) et me menacer de saisie au lieu d'attendre 9 ans, je me retrouve avec des intérêts de retard.
J'envisage moi aussi de prendre un avocat, merci de bien vouloir me donner des conseils à ce sujet car il est hors de question que je me laisse faire de la sorte. Merci d'avance, que les détracteurs s'abstiennent