Merci pour ta réponse. J'avais vu cet article, mais il n'est pas évident d'en faire une interprétation juste..
La garantie légale n'est due qu'à quatre conditions cumulatives :
- que le défaut affectant la marchandise soit grave ou rédhibitoire à tel point que l'acheteur ne l'aurait pas achetée ou en aurait offert un prix moindre s'il l'avait connu
La voiture était parfaitement utilisable au moment de la vente, l'acheteur a même pris la route et fait 600Km sans aucun soucis pour rentrer chez lui. Sur une Cox, il y a un châssis porteur, et la caisse est juste "posée", de la corrosion sur la caisse n'affecte pas la sécurité. Visiblement, les défauts constatés n'affectent pas le châssis mais uniquement la caisse.
- que le défaut affectant la marchandise soit caché, c'est-a-dire qu'il ne pouvait être décelé lors de la vente malgré un examen attentif de la chose vendue
De ce point de vue là, il était relativement bien caché, puis-qu’invisible lors de la vente. Mais pas caché par mes soins en tout cas.. Petite précision, les réparations à l’intérieur des passages de roues étaient "visibles", on voyait les reprises de carrosserie.
- que le défaut affectant la marchandise soit antérieur à la vente. La preuve de l'antériorité est déterminante car la garantie n'est pas due à l'acheteur si le vice affectant la marchandise achetée provient d'un manque de précaution ou d'entretien de sa part ou d'une mauvaise utilisation de la marchandise
Une corrosion à l’intérieur d'un bas de caisse ne s'installe pas en un an, maintenant elle évolue au fil des mois.
- que l'action en garantie contre le vendeur (ou le fabricant ou le constructeur) soit intentée dans un bref délai par l'acheteur (article 1648 du Code civil).
Dans ce cas, la vente a été faite en février 2013, est-ce que je peux encore être tenu pour responsable ? Imaginons que la voiture ait fait l'objet d'une inondation durant cette année ? Je ne peux pas avoir la certitude que la voiture n'ait pas été exposée à des conditions d'humidité particulières.
Je n'ai pas idée de l'orientation que pourrait prendre une procédure, compte tenu du fait qu'il s'agit quand même d'un véhicule de 1962, et qu'il semble tout à fait "normal" que de la rouille ait pu faire son nid dans les corps creux. Est-ce que le fait que l'acheteur ait procédé à un ponçage, voir un découpage de certaines tôles, pour mettre en évidence la présence de corrosion et un élément recevable ? Sur n'importe quelle voiture de cet âge, il suffit de découper un bas de caisse pour aller découvrir des nids de corrosion et invoquer le "vice caché", non ?