Bonjour,
Je suis dans un cas similaire :
J'ai reçu par courrier une amende pour non apposition de certificat d'assurance (ou non validité de celui-ci) en Février 2019 pour une infraction constatée sur le parking de la gare le 28/01/2019 à 10h43 (impossible donc de trouver des témoins).
J'ai contesté, de suite, la contravention y joignant des photos (prises le soir de la réception du PV).
Ma contestation a été refusée et estimée irrecevable par un OPJ, pile-poil 11 mois et 10 jours plus tard, au motif que la parole d'un agent de police assermenté ne peut être contestée.
Je leur ai alors rappelé par courrier que l'OPJ ne pouvait pas juger la recevabilité d'une contestation par le motif de contestation, mais uniquement par sa bonne forme.
Je leur demandais donc de transmettre au tribunal.
Le 08/07/2020, j'ai reçu une ordonnance pénale me condamnant, sans aucune comparution, ni aucun moyen de me défendre, à payer non plus 35€, mais 66€.
Sachant pertinemment, que j'ai toujours été assuré, et toujours mis mon certificat sur mon pare-prise dès sa réception (soit, en général, en décembre de l'année précédente), je sais que l'agent de Police a forcément fait une erreur.
Nous sommes dans un pays de droits où la justice doit prévaloir. A ce titre, je ne compte pas "laisser tomber" au motif qu'un Policier a toujours raison, ce voudrait dire que les Policiers peuvent passer dans une rue et verbaliser n'importe quelle voiture pour un peu n'importe quoi sans qu'on ne puisse rien faire.
Aujourd'hui j'adresse donc encore un courrier d'opposition à l'ordonnance pénale demandant à être entendu devant une juge.
Bien que certains textes, dont l'Article 430 du code de procédure pénale, stipulent qu'un procès-verbal dressé par un policier "fait foi jusqu'à preuve du contraire", que la preuve du contraire doit être apportée "par écrit ou par témoins", ce même article 430 dit également "Sauf dans le cas où la loi en dispose autrement, les procès-verbaux et les rapports constatant les délits ne valent qu'à titre de simples renseignements".
J'espère sincèrement être entendu et obtenir gain de cause. Je ne prétends pas être toujours exemplaire,
et quand je suis dans mon tort, j'accepte et je paye.
Par contre lorsque je sais ne pas avoir commis d'infraction, je refuse d'être condamnée ou de payer pour.