Bonjour et bonne année à tous.
Ce raisonnement tient debout du point de vue du vendeur. Il reste à convaincre l'acheteur qu'il devra attendre encore quelques jours après avoir donné son chèque (la mise à l'encaissement étant éventuellement différée d'autant). Cela semble délicat à mettre en pratique si on ne connaît pas déjà l'acheteur. Je conviens cependant qu'il est parfois préférable de renoncer à une vente, si on le peut. Et si, comble de malchance, le véhicule est plus ou moins endommagé entre temps, on n'est pas sortis de l'auberge.
Maintenant une petite histoire (totalement inventée, bien sûr) :
"J'ai mis en vente ma vieille Mercedes il y a quelques mois, pour un prix raisonnable. Un sémillant acheteur se présente, fait la preuve de sa solvabilité, et emporte la mise. Seule particularité : il est citoyen syldave d'après le passeport qu'il me présente et dispose d'une adresse dans son pays (hors UE), où il me dit résider. Il lui appartient d'importer le véhicule en Syldavie mais ce n'est pas mon problème. Je n'ai a priori aucune formalité à accomplir pour l'exportation depuis la France.
L'affaire se fait donc. J'ai, évidemment, déclaré et fourni tout ce qui doit l'être à la préfecture.
Depuis, des amendes me sont adressées concernant la voiture que j'ai vendue ainsi. Il en vient de France, de Navarre, et même des avis de Suisse, d'Italie (Ah! Pise...) et d'Allemagne. Le brave monsieur voyage beaucoup, manifestement. Maintenant je commence même à avoir peur qu'il ne s'en serve pour transporter de la chair fraîche.
Autoevasion, aide moi!!"
Blague à part, on ne peut que souhaiter que notre administration étudie une parade et le fasse savoir. Les contrôles systématiques de papiers de voitures ne sont pas si fréquents, et sont inégalement répartis entre grandes villes (cf. Paris : souvent, mais toujours aux mêmes endroits) et autoroutes, par exemple.
Bonne journée.