Bonjour à tous.
Je viens ici vous soumettre mon problème afin de récolter vos impressions, conseils et témoignages.
Voici les faits :
Le 25/02/2016, vers 16h, je fut contrôlé positif au test salivaire (Cannabis) et soumis à une prise de sang afin de contrôler le taux présent dans le sang (17h10). A ce moment, l'APJ, soucieux de respecter mon honnêteté et mon calme, a pris de le temps de m'expliquer la procédure qui allait suivre : il procède sur le champ à la rétention de mon permis pour 72h, dans le but d'attendre les résultats du test sanguin et une éventuelle suspension administrative qui en découlerait. Encore une fois, consciencieux, il m'explique que mon permis restera durant ce laps de temps au service des FDO indiqué sur l'avis de rétention.
Le 29/02/2016 en début de matinée, sans nouvelle aucune depuis le contrôle, je me suis rendu au service en question afin de savoir ce qu'il en retourne : la décision a-t-elle été prise par le Préfet de suspendre mon permis ? Mon permis est-il à disposition ? Les seules réponses qui m'ont été apportées furent "Je ne sais pas, je vais me renseigner...", "Non, je ne peux pas vous dire, contactez la Préfecture.".
Bon. Très bien. Après tout, la décision administrative de suspension de mon permis a peut-être été prise, et tout le monde dans ce petit Commissariat n'est peut-être pas au courant de tout. Soit. Laissons passer quelques jours.
Par acquis de conscience, les jours suivants, je passe donc quelques coups de téléphone au CSP supposément détenteur de mon permis lors de la rétention. Autant vous dire, je n'ai pas de mots courtois pour décrire la façon dont j'ai été reçu au téléphone. D'autant qu'ils n'ont pas su me donner plus de précisions.
Enfin, on ne va pas leur en tenir rigueur, ils avaient peut-être plus grave à s'occuper.
Patience est mère de sagesse. Donc, attendons.
Le 04/03/2016, Lettre AR notifiant la décision administrative de suspension de mon permis pour trois mois + visite médicale. Suite logique des évènements.
Sauf que voilà, cette décision est datée du 02/03/2016. Donc après les 84h de rétention de mon permis (72+12, je leur laisse le bénéfice du doute quant à l'allongement de la durée lié à la verbalisation tardive du 25, même si elle est survenue avant 18h).
Et voilà le soucis : si je comprend bien, j'aurai été en droit de récupérer mon permis à l'issue de sa rétention. De plus, si ça avait été le cas, j'aurai peut-être un peu tardé avant d'aller chercher le Formulaire 1F parvenu le 04/03, car, actuellement locataire d'une maison vide, j'en aurai profité pour procéder à mon déménagement, en stand-by depuis ce fameux contrôle.
Même si je n'oserai pas utiliser le mot "préjudice", et loin de moi l'idée d'aller jusqu'à demander la relaxe à cause de ça, mais j'aimerai votre avis quant au poids de cet argument lors d'une éventuelle comparution dans le cadre d'une décision judiciaire. Est-ce suffisamment conséquent pour demander une légère réduction de la suspension encourue ? Négocier la non-mention au casier judicaire ?
Bref, il vous manquera sûrement certaines informations, je tâcherai de préciser au mieux selon vos questions. Mais, en vrac : 12 points, aucun antécédent (pas même pour stationnement illégal) et un vrai sentiment d'avoir été pris pour un benêt ...
Merci de vos réponses,
Arthur.