Peugeot s'est abaissé au rang de ses concurrents en jouant le jeu de la vulgarité : les crocs du lion pour donner l'air méchant, les grandes gueules ouvertes des calandres pour faire croire à un prédateur, à une espèce dominante.
Plutôt que prendre le contrepied de cette sémantique qui s'est répandue chez tous les constructeurs, en se positionnant par exemple comme sûr (équipements), sain (anti-virus par des filtres d'air conditionné de haut niveau, etc.), facile à vivre (fonctionnalités pour passagers) et agréable (décoration intérieure innovante), Peugeot est devenu suiviste et perd son âme.
Quand on est plus cher, quand on a une histoire, quand on a une image, on ne les remet pas en jeu en imitant ceux qui n'ont rien de ce qui fait son capital : voiture grand public de qualité permettant à son propriétaire d'exprimer un certain art de vivre, un certain niveau d'éducation, et qui n'a pas besoin de faire des "bagnoles" factices sorties d'un jeu pour Nitendo pour exister.
Quelle erreur que de se banaliser.