Cette quatrième génération de Toyota Prius est l’une des stars du salon de Francfort 2015. Les journalistes se sont massés sur le stand du constructeur japonais lors de la conférence de presse pour découvrir sa robe qui ne laisse personne indifférent, lire notre article Francfort 2015 : la Toyota Prius 4 fait peau neuve pour l'IAA. Profitons d’approcher la « bête » pour tester ses qualités intérieures.
Toyota Prius : une nouvelle base

Premier modèle à être conçu sur la plateforme modulaire TNGA (Toyota New Global Architecture), la nouvelle Toyota Prius, garde pourtant l’allure générale de sa devancière. Une silhouette imposée par l’aérodynamisme, un critère incontournable pour un modèle chantre de l’hybridation depuis presque 20 ans.
“Avec un toit positionné 2 cm plus bas que celui de sa devancière, la Toyota Prius 2016 offre toujours un bon espace habitable. “
Les designers ont pris soin d’abaisser également la ceinture de caisse de sorte que la luminosité et la sensation d’espace soient comparables d’une génération à l’autre. L’esprit monospace perdure à bord avec le plancher plat, le pare-brise avancé et l’instrumentation centrale sur la planche de bord. Cette dernière est composée de moins de pièces que le modèle actuel, ce qui profite à la qualité perçue.
Un mobilier plus fun pour la Prius

Véhicule hybride ne signifie plus véhicule ennuyeux, lire notre interview de l'ingénieur en chef du programme Prius. Contrairement à sa devancière qui dispose d’une console centrale plutôt envahissante, la nouvelle Toyota Prius dissocie clairement la planche de bord de la console située entre les sièges avant. Cela permet de dégager un espace au sol et offre un design aérien qui allège le mobilier de bord. Ceci corrobore le dynamisme promis à la conduite permis par des suspensions à double triangulation et le centre de gravité abaissé, des qualités que nous ne manquerons pas de vérifier lors des prochains essais de la Toyota Prius 2016. En attendant le verdict de la route, apprécions les petites touches sportives qui parsèment l’habitacle, tels les aérateurs latéraux, et le dessin plus expressif du volant. Ce n’est pas une révolution, pourtant ces détails et les éléments laqués de blanc rehaussent bien l’ensemble.
Une interface modernisée

Au centre de la console, l’écran tactile est de bonne dimension et entre pleinement dans la modernité avec les commandes de type push intégrées aux bords de l’afficheur. Le nombre de boutons est réduit sans toutefois tourner à l’obsession puisque l’on apprécie les commandes directes pour la climatisation. Et pour rester dans l'esprit high-tech, le rangement positionné entre les sièges avant permet également de recharger un smartphone par induction.
La Prius garde ses fondamentaux

Le sélecteur de la boite de vitesses de la Toyota Prius reste fidèle à ce petit levier bleuté.
Dans la pure tradition, le tout petit levier de vitesses conserve ses faibles débattements et la sélection entre les modes normal et celui qui force la recharge des batteries. Son dimensionnement particulier invite à lui seul à une conduite apaisée. La touche EV qui favorise la conduite en mode électrique est située immédiatement à portée de main, une ergonomie plus intuitive que pour l’actuelle Toyota Prius.

La nouvelle Toyota Prius dispose d'un volume de coffre plus important car les batteries sont plus compactes et sont désormais logées sous la banquette arrière. Le coffre offre une large ouverture mais pas de double fond. Enfin, la double lunette arrière reste de mise.
L'intérieur de cette nouvelle Prius est pour moi un vrai désastre en matière de design. La face avant est très vulnérable au stationnement et l'arrière est tarabiscotée. Rien pour me plaire. On n'est pas chez Dark Vador justement. Je renouvellerait pas mon achat de Prius.
Oui mais pourquoi un style si torturé ? Qu'est-ce que cela apporte de plus ? Sinon bravo pour l'audace.