Catecar Dragonfly : quand la voiture sert aussi à dépolluer

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 Catecar Dragonfly vue avant couleur rouge
La Catecar Dragonfly est capable d'absorber les particules émises par les autres véhicules.

La société suisse Catecar présente à Genève un prototype de voiture électrique qui se recharge toute seule, grâce à son panneau solaire. Mais également une solution, grâce à laquelle la voiture ne polluerait plus, mais servirait à dépolluer l'air !

Selon Catecar, le rôle de la voiture doit être revu et corrigé. Au lieu d’être un objet polluant et inactif en moyenne 22 h sur 24, elle pourrait devenir non polluante, mais également dépolluante la totalité du temps.

La société suisse dévoile ainsi à Genève ce qu’elle appelle « un véhicule vivant ». Si ce prototype de voiture écologique a un aspect très simpliste, c’est qu’il est avant tout un démonstrateur chargé de présenter plusieurs technologies innovantes.

En premier lieu, cette auto  se recharge toute seule, grâce à des panneaux solaires placés sur le toit. Elle permet de rouler seulement 20 km en tout électrique, mais l’autonomie peut être étendue à environ
1 000 km grâce à un "range extender" (un moteur thermique bicylindre à essence) et un réservoir de 15 litres de carburant.

 

Une voiture qui avale les particules au lieu de les rejeter…

Catecar Dragonfly vue arrière couleur rouge
La Catecar est de construction légère, son poids se limite à 560 kg.

Cette performance est rendue possible grâce à la grande légèreté de l’auto. En effet, elle ne pèse seulement que 560 kg, grâce à l’utilisation de matériaux végétaux et, notamment, de fibres de lin pour les panneaux de carrosserie.

Mais au-delà de fabriquer des voitures, le but de Catecar est de produire un système de dépollution que l’on pourrait installer sur tous les véhicules. Grâce à un système de ventilation et de filtres, les voitures pourraient ainsi capter les particules fines de l’air ambiant, qu’elles soient en mouvement ou à l’arrêt. De ce fait, même les véhicules thermiques pourraient compenser leur propre pollution, en étant ainsi équipés.

L’objectif de Catecar serait enfin que ces véhicules et systèmes de dépollution soient produits et vendus localement. Il serait d’ailleurs possible, selon son dirigeant, de faire une usine Catecar pour seulement quatre millions d’euros.

La présence de cette entreprise suisse au salon de Genève 2017 a donc non seulement pour but de présenter cet innovant et ambitieux projet, mais également de pouvoir lever des fonds.

 

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Commentaires
CiBi

C'est le système du ballon de la voiture de Gaston Lagaffe : on le rempli toute la journée avec les particules, et on le vide le soir...

Axel Boutroue

Donc les particules polluantes sont détruites ou seulement stockées ?

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