Dossier Qualité / Fiabilité BMW X5 I (E53) (2000 - 2007 )
Il a été le premier tout-terrain de BMW... et quel tout-terrain ! Un modèle de grand luxe doté des meilleurs moteurs.
Points forts
- +La qualité de conception et de réalisation impressionne. Malgré la masse imposante et le centre de gravité élevé, les qualités routières restent excellentes.
- +Surtout, le plaisir de conduite est complet, grâce à des moteurs puissants et démonstratifs.
- +Le confort est remarquable, avec juste une réserve en ce qui concerne les modèles avec l'option très grandes roues.
- +La finition est flatteuse.
- +La consommation, certes élevée, est cependant de 10 à 30 % inférieure à celle de ses concurrents, à puissance équivalente.
Points faibles
- -La cote est globalement élevée. Le budget à prévoir, non seulement à l'achat mais surtout à l'utilisation, est franchement important, comme celui de tous les modèles prestigieux de cette catégorie (assurance, pneus, consommation).
- -Il manque un V8 diesel dans la gamme des moteurs, qui n'aurait pas dépareillé dans un tel modèle.
- -Après les retouches de décembre 2003, la qualité de la finition a baissé d'un cran : en restant d'un bon standing, elle est en recul en ce qui concerne certains matériaux.
| + | Que du bonheur, un salon roulant, un moteur coupleux |
| - | Conso, mais bon, un 6 cylindre sans conso je connais pas |
Avec cette première génération de X5, BMW a, pour la première fois de son histoire, abordé une catégorie totalement nouvelle pour lui. Et comme il arrive parfois qu'un coup d'essai soit un coup de maître, la marque munichoise a réussi d'emblée une percée magistrale sur ce créneau déjà investi par de grands noms de l'industrie automobile.
Pour ce faire, le constructeur n'a pas lésiné sur les moyens : combiner le meilleur de son savoir-faire 
en matière de modèles haut de gamme - ce que BMW maîtrise sans soucis depuis des décennies - et le nec plus ultra des mécaniques.
Toute son expérience dans le domaine des 6 et 8 cylindres a donc trouvé un nouvel accomplissement sous le capot de ce 4 x 4 ambitieux, en ayant placé très haut la barre de ses exigences, et en s'étant donné sans compter les moyens d'arriver effectivement au meilleur.
Nouvelle référence
En ce qui concerne la finition intérieure, et dès son lancement, ce nouveau BMW égalait la référence de la catégorie : le Range Rover. Et, mécaniquement, le constructeur
avait de quoi offrir quelque chose de mieux que ce que proposait le mythique modèle anglais. Résultat : malgré l'arrivée peu de temps avant du ML de Mercedes, le X5 allait s'affirmer comme le nouveau modèle étalon de la catégorie.
Aujourd'hui, bien que supplanté par une nouvelle génération, il continue de jouir d'une excellente réputation sur le marché de l'occasion, ce qui explique que ses cotes soient très soutenues. Et ce même si les versions à essence pâtissent un peu du contexte actuel.
Moteurs, du nectar
BMW est passé maître dans l'art de concevoir des blocs et de les adapter aux différents modèles de sa gamme. Sous le capot de ce 4 x 4 prennent place les excellents 6 et 8 cylindres des berlines, qui révèlent tout leur panache pour le plus grand plaisir du conducteur, même en diesel, avec des puissances annoncées parfois justes sur le papier.
Hautes exigences
Que ce soit en matière de tenue de route ou de freinage, cet « engin », dont le poids avoisine les 2 
tonnes, fait preuve d’une sûreté impressionnante : son équilibre routier est magistral, y compris sur routes sinueuses, et ses capacités de ralentissement impressionnent. Tout cela avec des commandes très « BMW », c’est-à-dire douces et précises.
Très chers…
Le remplacement des pneus n’est pas à faire rapidement car les trains roulants, rigoureusement ajustés en usine, n’ont pas tendance à se dérégler au fil des kilomètres. Mais il impose des budgets énormes, comme les autres postes d’entretien de ce 4 x 4 de standing. Et sur ce point, elle ne diffère pas de ses congénères.
