Au volant BMW X5 I (E53) (2000  -  2007 )

Agrément royal

29 août 2012


C'est la facilité et le confort de conduite qui, au premier abord, surprennent (agréablement) sur ce véhicule de près de 2 tonnes. Comme sur les berlines de la marque, la direction se révèle à la fois suffisamment légère et parfaitement précise, avec un ressenti de la route très fin pour le conducteur.

Les qualités dynamiques de la tenue de route et du freinage sont également très bonnes. L'agilité et l'équilibre de ce modèle massif au centre de gravité surélevé ont de quoi impressionner.

Plus étonnant encore, le plaisir de conduite est bien là, et toujours dans la droite ligne des autres modèles BMW.
 

Douceur et fougue

Les onctueuses motorisations 6 et 8 cylindres réagissent toujours avec vivacité lorsque le pied se fait pressant sur l'accélérateur.

Quant aux boîtes de vitesses - automatiques sur les V8 et rarement mécaniques sur les 6-cylindres -, elles renforcent le plaisir de pilotage, grâce à la rapidité de leur réactivité.
 

Le niveau de confort impressionne également. Les bruits d'origine mécanique sont peu nombreux et discrets, et les vibrations parasites sont efficacement filtrées.

Le conducteur ressent parfaitement bien la route, mais se trouve isolé du grain de la chaussée dont la perception pourrait entamer la fluidité de sa conduite.

Qualité & fiabilité

Base très saine
Comme sur les berlines de la marque, la résistance des organes mécaniques est bonne et les incidents fort peu nombreux.

Jusqu'en 2003, les rotules inférieures des suspensions ont connu des petits soucis : à partir de 70 000 km à l'avant et de 130 000 km à l'arrière, elles prenaient du jeu et des bruits apparaissaient. Des bras entiers (rotules non détaillées) ont été remplacés.

Les pièces d'usure (amortisseurs, disques de frein, embrayage pour les versions à boîte mécanique) ont une longévité avérée.

Pas d'usure prématurée des pneus due à un mauvais réglage des trains roulants, mais vu la masse du X5 et les puissances des moteurs, la durée de vie des pneus dépasse rarement 35 000 km.

Électronique, des soucis au début
Sans avoir été catastrophiques, les incidents électroniques sur les premiers modèles ont tout de même été nombreux. BMW a vite réagi : la plupart des problèmes ont été solutionnés dans les neuf premiers mois. En occasion, les modèles, une fois rectifiés, ne souffrent pas de dysfonctionnement particulier.