Vie à bord BMW X5 I (E53) (2000 - 2007 )
Il faut grimper à bord du X5, haut perché sur ses grandes roues. Et chacun de découvrir alors un univers très typé BMW, avec son excellente luminosité et surtout sa splendide finition. Rien dans le traitement de l'habitacle n'a été revu à la baisse par rapport aux berlines de même prix.
Mais la qualité de vie à bord ne dépend pas que du niveau de la finition : le confort est également à la hauteur, avec une suspension isolant parfaitement des inégalités de la chaussée et un amortissement travaillant au mieux pour filtrer toutes les réactions parasites et rendre la route plus lisse.
Seules les versions dotées de roues de 19 ou 20 pouces, avec un châssis aux réglages raffermis, ont des réactions peu plaisantes. Mais cette première génération de X5 dispose en tout cas de suspensions plus douces que la nouvelle et ses pneus « roulage à plat ».
Riche confort
L'agrément à bord est aussi dû à la grande qualité de l'acoustique : les bruits indésirables sont efficacement filtrés, et les agréables sonorités des moteurs sont modulées lors des accélérations.
L'équipement est généreux, même si le cuir n'est pas en série sur les 6-cylindres d'entrée de gamme. Les nombreuses options choisies par les premiers acheteurs permettent presque toujours de profiter d'habitacles très bien équipés avec des éléments de qualité.
Habitabilité, cinq places seulement
À bord, tout apparente le X5 à un grand break surélevé. Il offre 5 places généreuses, avec une confortable largeur aux coudes et de l'espace amplement suffisant pour les jambes.
Mais il ne peut accueillir 7 personnes. C'est d'ailleurs sur ce point que le nouveau X5, dont la ligne est très étroitement inspirée du précédent, se différencie le plus de lui.
Chargez !
Le volume de chargement (465 l) est très bon. D’autant que son unique carrosserie 5 places évite d’avoir deux petits sièges en position extrême arrière.
Qualité & fiabilité
Finition déclinante
De 2000 à 2003, le X5 faisait dans le standing : les matériaux étaient de grande qualité et l'assemblage sans faille.
À partir de décembre 2003, la texture de certains plastiques est moins bonne, la partie basse des contre-portes et le plastique moulé de bas de sièges de moins bonne facture, ainsi que le cuir.
Les premiers modèles ont souffert d'incidents électroniques : jauge en panne, caprices de l'ordinateur de bord, réglage électrique des sièges défaillant, aiguille des cadrans calée sur 0, affichage des informations qui s'éteignait, climatisation aléatoire, blocage des moteurs électriques commandant les conduits d'arrivée d'air, allumage des codes inefficace (seules les veilleuses s'allumaient) et feux AR restant éteints.