Dossier Qualité / Fiabilité Citroën Berlingo (1996 - 2011 )
Restylé en novembre 2002, ce ludospace de Citroën est encore trés demandé sur le marché de l'occasion. Pratique, spacieux et abordable, il s'est aussi bonifié en matière de fiabilité.
Points forts
- +On n'achète pas un ludospace pour son style ou sa présentation mais pour répondre aux besoins de la famille. Sur ce registre, le Citroën Berlingo remplit la mission haut la main.
- +Il se révèle fonctionnel grâce à ses portes coulissantes, son volume de coffre XXL et ses rangements nombreux.
- +En plus d'être très spacieux, il propose un très bon comportement routier et le confort des suspensions rend le trajet agréable.
- +D'autant qu'il négocie ses aptitudes à des tarifs raisonnables et que la fiabilité parle en sa faveur.
Points faibles
- -Le Berlingo, quoique plus avenant dans sa version restylée, ne peut cacher son origine utilitaire. À l'intérieur, point de fioritures. Le mobilier privilégie la fonctionnalité et les matériaux qui le composent ne sont pas du premier choix.
- -De plus, l'équipement, même en finition supérieure, n'a rien d'extraordinaire.
- -De ce fait, à moins de 10 000 €, ce jumeau de PSA entre en concurrence avec d'anciens monospaces compacts comme le Citroën Xsara Picasso ou le Renault Scénic dont les cotes ont fortement chuté.
+ | L'espace à bord. Même à 3 adultes à l'arrière. Le MODUTOP très pratique(range CD au plafond, ventilation, éclairage rangement et 2 prises 12v pour les passagers arrières).-Volume du coffre et hauteur du seuil de chargement. Confort.-L'équipement pour un véhicule de 2005(clim, régulateur...) |
- | La finition d'utilitaire. La motorisation rugueuse par rapport aux motorisations modernes. |
Lancé au mois de septembre 1996, le Citroën Berlingo est à l'origine des ludospaces. Mais, ce jumeau de PSA s'est fait ravir la vedette un an plus tard par le Renault Kangoo, qui a eu la bonne idée d'améliorer la recette avec une porte latérale coulissante.
Il a fallu attendre mars 1999 pour que ce modèle adopte à son tour une porte latérale droite, Renault reprenant l'avantage en décembre 1999 avec une seconde porte côté gauche. Berlingo a ainsi vécu dans l'ombre de son rival. Six ans après ses débuts, il se présente au Mondial de Paris en octobre 2002 avec une robe profondément modifiée.
Cote de popularité
Intégralement redessinée, la face adopte un look de baroudeur en phase avec sa vocation ludique, et la planche de bord est entièrement revue. Les designers avaient aussi proposé une poupe remaniée, mais les choix budgétaires ont primé.
Ces modifications s'accompagnent de nouveaux équipements comme le Modutop (rangements implantés au pavillon), un système de freinage plus puissant et d'une version « hors des sentiers battus » avec un différentiel à glissement limité.
Revu et corrigé, le Berlingo connait une seconde partie de carrière fructueuse sans détrôner le Renault Kangoo, malgré un niveau de prestations plus élevé.
Aujourd'hui encore, il est plébiscité en seconde main pour son rapport prix/habitabilité. Abondante, l'offre se concentre autour des motorisations diesels. Toutefois, si les prix sont très abordables, les modèles avec moins de 100 000 km au compteur, très recherchés, se négocient plus cher.
Dotation chiche
Capteurs de pluie, de lumière, ainsi que tout autre équipement électronique, sont absents de la dotation. Attention lors de l'achat, les premiers niveaux de finition sont très pauvres.
Le grand luxe demeure l'indispensable climatisation manuelle disponible sur la finition supérieure ou sur certaines séries spéciales.
De même, le Modutop est très recherché par les familles, car les rangements disposés au plafond sont très pratiques et les petits hublots égaient l'habitacle.
Base éprouvée
Si le modèle non restylé a rencontré pas mal de problèmes, depuis fin 2002, le Berlingo rassure les utilisateurs par sa robustesse.
Ce n'est pas encore le zéro défaut, notamment avec l'apparition du 1.6 HDi, mais le niveau de fiabilité a grimpé en flèche, réduisant le taux de pannes graves.
Par ailleurs, les bugs électroniques ne font pas partie du quotidien du ludospace français, l'absence de capteurs de pluie, de lumière et autres limitant les risques.