Dossier Qualité / Fiabilité Citroën C2 (2003  -  2010 )

Petite, mais douée

Pimpante et dynamique, la C2 a du charme et ses prestations sont supérieures à celles des autres citadines. Par ailleurs, ses prix accessibles font oublier son déficit d’habitabilité et de coffre.

Points forts

  • +Par son style dynamique et sa présentation intérieure chaleureuse et colorée, la C2 peut déclencher un achat d’impulsion d’autant plus lorsqu’elle revêt sa tunique VTR.
  • +Mais le charme ne s’arrête pas là car cette citadine se montre très plaisante à conduire en ville comme sur route, sécurisante et confortable.
  • +La modularité est bien étudiée (ce n’est pas du luxe) et l’ambiance intérieure lumineuse.
  • +Ces bonnes prestations, dignes de la catégorie supérieure, se négocient à des tarifs attractifs : sur le marché de l’occasion, il n’y a que l’embarras du choix.

Points faibles

  • -Le point faible de la petite Citroën réside dans son habitabilité arrière et sa capacité de chargement minimale. Heureusement, la présence de deux sièges coulissants améliore la situation.
  • -Sur le papier, la boîte SensoDrive apparaît séduisante pour un usage en ville mais dans les faits, son fonctionnement se révèle agaçant, tout comme les nombreux aléas techniques. Dommage car les deux moteurs qui lui sont associés perdent de leur attrait.
  • -Enfin, si la présentation flatte l’œil, la qualité des matériaux est décevante et trahit un souci d’économie.
+ Facile à manier -Style simple -Intérieur basique mais le nécessaire est là (radio, Cd nombreux rangements / le reste je sais pas je n'ai aucune option) -Moteur résistant aucun gros problème -Faible consommation
- Petit coffre -Faible puissance du moteur

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Dès le début 2010, la C2 passera le témoin à la DS3 qui sera quant à elle une vraie version à trois portes de la future C3. À sa sortie, en septembre 2003, la C2 devait combler le vide laissé par la Saxo et tenter de marcher sur les plates-bandes de l’indétrônable Renault Twingo.

Mais la petite Citroën est sortie plus tard que prévu puisqu’au cours du développement le constructeur a changé son fusil d’épaule. Du projet tout en rondeur, à l’image de la C3, on est passé à une voiture plus jeune et dynamique, en phase avec le renouvellement de l’image du constructeur. Outre la ligne pleine de peps, Citroën a mis les petits plats dans les grands pour développer son modèle.

Succès mitigé
La nouvelle plate-forme de la C3 a été rabotée en longueur afin de positionner la C2 sur le segment des petites, la C1 n’étant arrivée qu’en 2005. La planche de bord est identique tout comme les motorisations. Sauf qu’en terme de coût, elle revient plus chère à fabriquer que ses concurrentes. Point positif, la C2 propose des prestations routières parmi les meilleures de la catégorie. Qualités qu’elle a fait payer au prix fort à son lancement, surtout que le niveau d’équipement n’était pas en adéquation.

De même, la Citroën ne pouvait soutenir la comparaison en matière d’habitabilité avec la Renault Twingo, la première devant se plier aux nouvelles exigences au niveau de la sécurité. Si la ligne dynamique a séduit tout de même plus de 628 000 clients en six ans, les chiffres sont en deçà des espérances du constructeur. Un volume qui permet de la retrouver aisément en seconde main à des tarifs très attractifs. D’autant que les modèles à essence affichent souvent des kilométrages peu élevés.

Pingre, la gamine
Pas donnée en neuf, la C2 avait en outre le toupet de se montrer chiche en équipement. Oubliez la finition de base, dépouillée. La Pack permet d’accéder aux sièges arrière individuels et aux vitres électriques. Pour la climatisation, seules les livrées de haut de gamme en bénéficient. Heureusement, le constructeur a lancé des séries spéciales bien équipées comme la Tic Tac, Tonic, So Chic ou VirginMega.

Les erreurs de la C3 ont servi
Lancée un an et demi après la C3, dont elle a repris la nouvelle plateforme, la C2 s’est épargné bon nombre d’avaries. Techniquement parlant, les mécaniques sont saines, et le 1.4 HDi a posé moins de problèmes. En revanche, la partie électronique qui gère le bon fonctionnement des moteurs a nécessité de nombreuses reprogrammations. La direction assistée a aussi connu son lot de défaillances.