Au volant Citroën C3 Pluriel (2003  -  2011 )

Rien de déplaisant

28 août 2012
Les plastiques sont les mêmes que ceux de la C3 « normale ». Peu valorisants, ils sont néanmoins solides et assez bien assemblés.
La position de conduite est surprenante
: on est assis un peu comme sur une chaise, la coiffe du siège étant relativement surélevée, bien qu’elle soit ajustable en hauteur. Mais ce n’est finalement pas déplaisant.

La prise en main est facile, la fonction « toit coulissant » s’actionne depuis un bouton rotatif situé près du plafonnier.

Attention, lorsque le toit est complètement ouvert, ses replis en toile couvrent la lunette arrière, masquant alors la vue par le rétroviseur central.

En ville ou sur route, la C3 Pluriel est un joyeux compagnon, avec un amortissement bien calibré, mais des suspensions un peu trop souples.

Le niveau de rigidité du châssis demeure tout à fait correct pour un cabriolet, avec un déficit sensible lorsque l’on roule toit ouvert, et plus encore lorsque les arches sont démontées.

Douceur des commandesLe levier de vitesse tombe bien sous la main et se montre agréable à manipuler. Bien guidé, il n’accroche jamais, même en conduite rapide.
Le levier de vitesse, ne souffre d’aucun problème de guidage. Même en conduite rapide, il n’accroche jamais.

La direction est un régal de légèreté, ce qui s’apprécie davantage pour faire les créneaux que dans les enchaînements de virage. Néanmoins, notons que cette caractéristique ne gêne en rien la conduite d’une voiture de ce type, plutôt paisible.

Le freinage est performant et la bonne impression dégagée par la pédale permet de doser facilement son ralentissement. Dans un freinage d’urgence, les feux de détresse s’allument automatiquement pendant quelques secondes. Il conviendra de ne pas assimiler ce phénomène à une anomalie.

Qualité & fiabilité

Problèmes épars
La C3 Pluriel reprend le châssis et les trains roulants de la C3 berline.

Des claquements et craquements au niveau du train avant ont affecté les modèles construits jusqu’à l’automne 2003.

Ces bruits provenaient d’un manque de renfort des suspensions ou de la défaillance d’un support de moteur. Les voitures concernées ont en principe toutes été corrigées.

Sur celles construites jusqu’à la fin de 2004, le risque de non-retour total des plaquettes de frein, suite à un freinage violent, peut provoquer une surchauffe voire un blocage des freins.

Sur d’autres, des bruits de frein au niveau de la roue avant droite sont dus à un grippage d’étrier

Trappe à carburant, sans verrouillage
Le couvercle de la trappe à carburant ne se ferme pas en même temps que la voiture.

Ce qui oblige à utiliser un bouchon à clé (lequel est heureusement livré de série), et donc d’avoir recours à la clé de contact pour pouvoir faire le plein, ce qui est peu pratique pour l’utilisateur.

Cette « manie » a également été observée récemment sur des modèles du groupe Fiat.