Au volant Ford Mondeo III (2007  -  2014 )

Le style intérieur est en rapport avec celui de l'extérieur : la finesse n'est donc pas de mise. Sous les yeux du conducteur se trouve une planche de bord massive, avec une large console centrale.

Si la multiplication de boutons et de commandes ne donnait pas le sentiment d'être à bord d'un avion, l'ergonomie gagnerait en simplicité. La position de conduite est adaptée à tous les gabarits et les réglages sont d'une bonne amplitude.
 

Ce n'est pas en ville que la Mondeo est le plus à son aise. La largeur (la plus importante de la catégorie) est handicapante dans les petites rues. Constat identique pour les manœuvres, la vision vers l'arrière est médiocre, mais, heureusement, les aides au stationnement veillent.
 

Excellente routière

C'est sur route, ou autoroute, que la Mondeo s'exprime le mieux. Le poids pèse davantage sur les performances que sur le comportement. Les suspensions offrent une bonne tenue, quelle que soit la surface, et rendent l'auto sécurisante et prévenante.

Le recours à la suspension pilotée ne doit pas être un impératif. Malgré le choix entre trois positions, les amortisseurs classiques offrent, aussi, un bon compromis entre confort et comportement routier, malgré une monte pneumatique généreuse.

Comme à son habitude chez Ford, le châssis est de qualité et pardonne presque tout, d'autant que l'ESP est de série sur toutes les versions.
 

La commande de boîte de vitesses est agréable et précise, dommage que la direction ne le soit pas autant. Par ailleurs, le train avant est sensible au couple des moteurs diesels, dommage.

Au final l'agrément de conduite est au rendez-vous, même si elle n'offre pas autant de ressenti que la Peugeot 407.