Au volant Peugeot 1007 (2005  -  2010 )

Ferme sur ses appuis

29 août 2012


Selon la motorisation choisie, l'agrément au volant varie. Avec les petits moteurs, il n'y a pas grand-chose à attendre en termes de puissance, alors que les deux 1.6 revigorent la 1007. Dans tous les cas, le minispace sochalien se trouve bien dans les zones urbaines.

La position de conduite surélevée et la visibilité panoramique mettent le conducteur à l'aise. D'autant plus que son gabarit court et sa direction, précise et légère, permettent à la 1007 de se faufiler dans un trou de souris. Et les créneaux ne sont qu'une formalité grâce à la bonne rétrovision.

En revanche, attention à l'avant, le bout du capot est difficile à cerner. Et les bas de caisse sont très vulnérables aux bordures que le conducteur, perché sur son siège, ne voit pas toujours.
 

Pas de compromis

En développant la 1007, les ingénieurs ont dû résoudre au niveau du comportement une équation complexe dont les inconnues étaient la hauteur, la faible longueur et le poids élevé. Il en ressort néanmoins une tenue de route sans faille, associée à un freinage efficace, mais obtenue au détriment du confort.

Pour contenir les mouvements de caisse, les suspensions, ainsi que les amortisseurs, sont fermes, ce qui se traduit par des tressautements du train arrière à la moindre aspérité. Heureusement, les sièges sont bien dessinés et offrent un excellent moelleux. Bonne note aussi pour l'insonorisation, les moteurs se révélant discrets.
 

Nous serons moins élogieux au sujet de la transmission robotisée 2-Tronic. Sur le principe, elle rend plus agréable la conduite en ville, mais sa lenteur et sa logique de fonctionnement nuisent à l'agrément et à la consommation.

Qualité & fiabilité

2-Tronic, une boîte à problèmes
Globalement, la base technique de la 1007 est robuste. Les problèmes concernent surtout la boîte manuelle robotisée.

On note des à-coups importants lors du changement de rapport.

Sur les modèles produits avant mars 2006, il faut remplacer l'actionneur, puis télécharger un nouveau logiciel pour que les choses rentrent dans l'ordre.

Sur les modèles d'avant décembre 2006, il faut parfois remplacer la boîte.

Le passage du 5e rapport sur les boîtes manuelle et robotisée (tous moteurs) est difficile à cause de la rupture du moyeu (évolution de la fabrication en juin 2008).

Sur certains modèles (tous moteurs), l'embrayage peut patiner ou « brouter » (il faut changer l'embrayage ou le mécanisme).

Enfin, il y a quelques anomalies sur la direction, notamment des bruits, réglées par un graissage (modification usine en février 2008).

Elle peut être aussi difficile à manœuvrer (évolution du mécanisme en novembre et décembre 2007).

Un défaut interne du bloc ESP provoque l'allumage du voyant sur les modèles produits d'octobre 2006 à janvier 2008. Le constructeur prend en charge à 100 % les réparations dans la limite de 5 ans ou 150 000 km.