Mécanique Peugeot 5008 (2009  -  2017 )

Palette homogène

29 juin 2012

Avec cinq motorisations au catalogue, le 5008 répond à l'ensemble des besoins. Du moins sur le papier, car sur le marché de l'occasion les deux blocs à essence sont des perles rares.

À commencer par le 1.6 VTi de 120 ch qui arrive à faire illusion en ville grâce à sa souplesse et à sa bonne volonté sur les premiers rapports. Son silence et sa douceur le rendent plus agréable que le 1.6 HDi. Mais pour emmener armes et bagages, il n'a pas le couple nécessaire, ce qui se traduit par des reprises laborieuses et une consommation importante.


Fort de 156 ch, de son turbo et de son injection directe, le 1.6 THP change de registre. Son couple maximum étant délivré dès 1 400 tr/min, il offre une belle disponibilité et des relances efficaces. Mais il connaît quelques à-coups de fonctionnement et consomme plus que le VTi. Il peut aussi s'associer à une transmission automatique dont la douceur fait oublier une certaine lenteur.


L'idéal 2.0 HDi 150Sans surprise, le 1.6 HDi 110 est le plus diffusé. Dynamique, ce diesel s'apprécie par sa discrétion, et par sa bonne volonté à relancer en souplesse. Toutefois, le poids du 5008 se fait sentir sur les reprises, surtout en charge.

S'il n'y avait les aspects financiers, le 2.0 HDi 150 serait le diesel idéal grâce à son dynamisme sur tous les rapports. Le couple conséquent permet de déplacer ce monospace en toute décontraction et les reprises ne sont qu'une formalité.

En version de 163 ch, le 2.0 HDi est associé à une boîte automatique à six rapports onctueuse et réactive. Si c'est un bon point pour le confort, la consommation demeure élevée.

Qualité & fiabilité

Avaries sur le THPEn diesel, le 1.6 HDi est débarrassé de ses ennuis de turbo. On note des à-coups ou bruits(reprogrammation) et une odeur de gaz dans l'habitacle (contrôle du serrage des brides d'injecteurs).

Le 2.0 HDi démarre mal, claque... en raison de l'encrassement des injecteurs (nettoyage).

Quelques reprogrammations sont nécessaires pour éradiquer l'allumage du voyant diagnostic, les claquements...

Le manque de puissance est lié à une fuite du conduit d'air du turbo, alors que la courroie de distribution est bruyante jusqu'en 03/2010 (courroie et galet tendeur à changer).

L'allumage du voyant de batterie et les dysfonctionnements électriques sont dus à une surtension de l'alternateur (remplacer l'alternateur classe 5 par un classe 6+).


La liste des défauts est plus longue sur les moteurs à essence. Sur les modèles fabriqués jusqu'en 02/2010, le 1.6 VTi a des ratés d'allumage (bougies) et manque de puissance jusqu'en 07/2010 (mise à jour ou remplacement de l'actionneur de levée des soupapes).

La défaillance du catalyseur est toujours d'actualité.

Le 1.6 THP manque de puissance (électrovanne de régulation du turbo).
 

Les à-coups, manque de puissance... sur les 1.6 VTi (jusqu'en 09/10) et THP (jusqu'en 01/11) sont liés à l'interaction entre l'huile et certains carburants (nettoyage culasse et vidange).

Les deux blocs Euro V sont sujets à des fuites de liquide de refroidissement jusqu'en 02/2010 (pompe à eau).

1.6 THP, avaries prises en chargeUne cause, deux raisons. Le manque de puissance de ce bloc est lié au mauvais calage de la distribution jusqu'au 30 septembre 2010. La chaîne s'allonge en raison d'une non-conformité du tendeur. Le constructeur prend en charge les réparations dans la limite de 36 mois ou 40 000 km. L'autre raison concerne le niveau de la culasse jusqu'en février 2011 (100 % pour 60 mois ou 75 000 km).