Les mois passent et se ressemblent pour le marché des véhicules d’occasion. Au cumul des cinq premiers mois de 2021, 2 567 632 unités ont changé de carte grise, soit un bond de 45 % par rapport à la même période de l’an passé. C’est même mieux qu’en 2019, où 2 398 653 transactions avaient été recensées. Jamais il ne s’est immatriculé autant de produits d’occasion en France sur cinq mois. L’écart continue ainsi de se creuser entre l’occasion et le neuf puisqu’il s’est écoulé 3,55 VO pour 1  VN depuis janvier. À l’exception des véhicules de moins de 1 an, toutes les tranches d’âge sont en forte progression, alors que les modèles de plus de 8 ans représentent 52 % des ventes. Preuve en est que l’occasion n’est pas qu’une mode mais une tendance de fond qui touche tous les biens de consommation.

Les Français n’ont pas renoncé à acheter des voitures, mais ils prennent garde à leur budget. Face à cette demande croissante, les professionnels s’organisent et proposent de nouveaux services pour aider les propriétaires, notamment à revendre leur carrosse rapidement et sans tracas (voir p. 18). Fidèles à eux-mêmes, les experts de L’argus révèlent les nouveaux problèmes techniques rencontrés par les constructeurs. Tel est le cas de Renault, dont les moteurs Diesel 1.5 et 2.0 Blue dCi ont la fâcheuse tendance de « manger de l’huile ». Une surconsommation qui peut entraîner l’endommagement du turbo, voire du moteur.

Ils se sont aussi penchés sur le cas des dernières générations d’Audi A1, Opel Corsa, Renault Captur, Toyota Corolla et RAV4, ainsi que sur le SUV urbain de Skoda, le Kamiq, qui font tous l’objet de leur premier bilan de fiabilité. Bonne lecture !