L’occasion fait le larron, dit le proverbe ! Si les consommateurs ont su profiter des largesses de la prime à la conversion de juin à août 2020, la plus forte progression a, contre toute attente, concerné les ventes de véhicules de plus de 15 ans (+ 5,1 %). Qui, pour rappel, ne bénéficient pas du coup de pouce de l’État. Exception ou tendance de fond ? Les analystes justifient le boom de ces anciennes gloires du marché neuf par le besoin de mobilité des ménages en ces temps de crise sanitaire. Ils pointent aussi les difficultés économiques rencontrées ou anticipées par les acheteurs, qui se tournent vers des véhicules à petits prix, échangés à une large majorité entre particuliers. Néanmoins l’occasion, quel que soit le secteur, est un mode de consommation qui a le vent en poupe. L’automobile le confirme.
Mais on n’achète pas une voiture comme un sac à main ou un grille-pain. L’erreur peut rapidement faire mal au porte-monnaie. Notre enquête exclusive sur le coût de la main-d’œuvre (voir p. 10) chez les constructeurs le prouve, puisque le prix moyen enfle année après année. Et certaines réparations coûtent un bras, les propriétaires des modèles PSA 1.2 PureTech en savent quelque chose !
Connu depuis plusieurs années, le problème d’usure de la courroie de distribution (voir p. 18) fait enfin l’objet d’un rappel depuis décembre 2020. Mieux vaut tard que jamais, mais les clients qui ont rencontré ce problème auparavant n’ont que leurs yeux pour pleurer. Toutefois, l’occasion cela peut aussi rapporter gros. Découvrez notre dossier consacré aux futurs collectors Peugeot, que nous vous conseillons d’acheter maintenant avant la flambée des cours. Bonne lecture.
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