DS 7 (2022). Le SUV change de nom, de look et offre jusqu'à 360 ch

[Mis à jour le 02/09/2022] Chez DS, il y a le DS 7 Crossback et les autres modèles. Depuis son lancement, en 2018, le tout premier SUV de la jeune marque tricolore ne laisse que des miettes à ses proches. Il accapare plus de 50 % des ventes du constructeur en France, son premier marché devant l’Espagne et l’Italie. Quel est le profil d’acheteur ? Les particuliers ne représentent qu’une goutte d’eau dans l'océan des ventes aux flottes : 7 clients sur 10 sont des entreprises, qui plébiscitent majoritairement les versions hybrides rechargeables (54 %). Dans 9 cas sur 10, les conducteurs sont des hommes sans enfant (75 %). Pour ne pas perdre de terrain face aux concurrents premium, modernisés récemment, DS offre une cure de jouvence à son SUV. Des retouches esthétiques qui s'accompagnent d’une nouvelle dénomination commerciale : ne l’appelez plus DS 7 Crossback, mais DS 7 tout court !

En quête d’élégance…

Le critère d’achat n° 1 du DS 7, c’est le style devant le confort et la technologie ! Les designers ont modernisé le faciès du SUV afin qu’il colle avec la nouvelle identité de la marque, inaugurée par la DS 4. Dans cet esprit, le bouclier voit disparaître son unique bande lumineuse au profit de plusieurs barres de LED. Mais, à la différence de ceux de la compacte, les « DS Light Veil » adoptent ici un procédé innovant inspiré des concepts X E-Tense et Aero Sport Lounge.

Pour donner l’effet que la lumière transperce le bouclier, les équipes de style ont peint de la teinte de la carrosserie une pièce en polycarbonate qu’ils ont ensuite gravée au laser. Un tour de force technique mis au point plus d’un an avant l’échéance initiale. De l’aveu même de DS, on retrouvera cette pièce sur de futurs véhicules de la gamme notamment le projet D85 en 2024, un crossover électrique.

Autres signes distinctifs : le sabot de protection a été redessiné, la calandre ainsi que les DS Wings ont été agrandis, tandis que le chrome se fait plus rare. Au-delà de gommer le côté « bling-bling », DS explique son choix par des arguments écologiques, puisque la fabrication de métaux ferreux est particulièrement émettrice de CO₂. La dernière touche visible se joue au niveau du regard.

Les phares du DS 7 ont été affinés et adoptent une technologie dite Pixel LED 3.0. inédite sur le segment. Adieu les optiques à pivot, clin d'œil à la DS des années 1950 mais empêchant l'amincissement des optiques. Les nouveaux feux, toujours composés de trois modules, garantissent un flux lumineux plus puissant, plus homogène et de plus longue portée (jusqu’à 380 m en feux de route) grâce à des diodes situées sur trois niveaux. Celles-ci offrent aussi un meilleur rendement énergétique.

En résumé, de la phase 1, le DS 7 ne conserve que les ailes et le capot. Les plus observateurs noteront d’ailleurs que ce dernier est désormais orné d’un logo avec guillochage « clou de Paris », l’un des motifs stars de la griffe DS depuis ses débuts. Le constructeur met ainsi en lumière le savoir-faire des artisans français qui œuvrent à ses côtés. À l’arrière, le véhicule s’offre des feux affinés dont le motif en écailles est plus contrasté. Inédit, le volet de coffre arbore des lignes plus incisives à la manière de celui de la DS 4. On constate enfin qu’entre les feux une gouttière a été creusée. Elle n’accueille plus le nom du modèle, mais celui de la marque.
 

Nouveaux coloris et sellerie inédite

Extérieurement, DS a également travaillé sur la finition des logos. Selon la volonté des clients, les insignes peuvent se passer de chrome pour du noir. Par ailleurs, deux nouvelles teintes viennent enrichir le catalogue : le gris Laqué, déjà croisé sur la DS 4, et l’inédit bleu Saphir. Les jantes ont été redessinées sur les versions de 19 pouces. Elles peuvent dorénavant atteindre 21 pouces avec la motorisation E-Tense 360 ch, la nouveauté 2022 du catalogue. Dans l’habitacle, rien n’a changé ou presque. Une inédite sellerie cuir gris Perle est proposée avec la toute nouvelle finition Opéra. Un nom qui qualifiait autrefois une ambiance au catalogue du DS 7 Crossback. Enfin, pour que l’environnement ne soit pas totalement calqué sur le précédent, les équipes du département « Couleurs et Matières » ont modifié les motifs en cuir visibles au niveau des contre-portes et à l'extrême droite de la planche de bord.

Pour le reste, les propriétaires ne seront pas déboussolés. Les deux dalles numériques de 12 pouces chacune, pour les compteurs et le système multimédia, sont toujours là. L’affichage du GPS est à présent possible en plein écran. Une vraie révolution rendue possible grâce à l’arrivée du même logiciel que sur la DS 4. Un software plus moderne et plus réactif… mais pas autant que celui développé par Renault et Google sur les Mégane E-Tech et Austral. Sur ce point, Stellantis peut mieux faire.

Quant à la console centrale, elle conserve le levier de boîte automatique façon cobra (EAT8). Le substituer par un bouton-poussoir, comme c’est le cas sur la DS 4, aurait nécessité de redessiner intégralement la console centrale, donc de prévoir un effort financier supplémentaire. Injouable ! Du côté des aides à la conduite, le catalogue était déjà particulièrement étoffé. On retrouve notamment les systèmes de vision nocturne (DS Night Vision), de suspensions actives (DS Active Scan Suspension) et de conduite semi-autonome (niveau 2).
 

Une habitabilité inchangée

Enfin, d’un point de vue habitabilité, c’est bonnet blanc et blanc bonnet car le DS 7 ne fait pas évoluer ses dimensions (4,59 x 1,91 x 1,63 m), et son empattement pointe encore à 2,74 m. La banquette arrière est toujours accueillante pour trois passagers. La place centrale n’a rien d’une punition puisque aucun tunnel de servitude n’est présent. Par ailleurs, le volume de coffre est inchangé. Qu’il s’agisse d’une version thermique ou hybride rechargeable, le DS 7 offre pareillement 555 à 1 752 l de capacité.
 

Arrêt de l’essence et lancement d’un PHEV plus puissant

La gamme du DS 7 Crossback comptait deux motorisations hybrides rechargeables (PHEV) de 225 ch (4 x 2) et 300 ch (4 x 4). Le DS 7 en propose désormais une troisième ! Pour séduire les gros rouleurs en quête d’un modèle au look et aux prestations plus dynamiques, la version E-Tense 4 x 4 de 360 ch (dont dispose déjà la berline DS 9) est ajoutée.

Le SUV profite alors de voies élargies (+ 24 mm à l’avant et + 10 mm à l’arrière), d’étriers de freins avant à quatre pistons de 380 mm (330 mm sur les autres versions), d’une suspension raffermie et pilotée, ainsi que d’une hauteur abaissée (– 15 mm). Il chausse en outre des pneus taille basse montés sur d’inédites jantes de 21 pouces. Grâce à l’arrivée d’une batterie de plus grosse capacité (14,2 kWh), toujours positionnée sous la banquette arrière, tous les modèles PHEV gagnent jusqu’à 10 km d’autonomie. Le nouveau DS 7 360 serait donc capable de parcourir environ 65 km en mode 100 % électrique. Autre spécificité réservée à ce modèle développé par DS Performance : le moteur arrière peut entraîner les roues jusqu’à 190 km/h, soit 55 km/h de plus que la version de 300 ch. Le catalogue des motorisations du SUV comprend également un diesel de 130 ch. En revanche, faute de clients, le bloc essence PureTech de 180 ch disparaît définitivement. Quant au nouveau 1.2 PureTech mild hybrid de 130 ch associé à la e-DCT, ce n'est pas au programme.

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Des prix plus élevés

Mi-juillet, le constructeur a révélé le détail des équipements du DS 7 et les tarifs. Comme annoncé, DS Automobiles a revu l’offre de finitions en ajoutant le niveau Opéra au sommet de la gamme. La livrée Bastille conserve son statut de version « de base ». Les deux séries spéciales Lignes Noires et Louvre sont abandonnées, mais devraient à coup sûr être remplacées. Sous l’effet de la crise des semi-conducteurs et d’autres pénuries d'approvisionnement, le ticket d’entrée du SUV avait récemment été revu à la hausse. Il augmente de nouveau avec une mise à prix à 44 700 €. Quant à la nouvelle version DS 7 E-Tense 4 x 4 360, dans sa finition de lancement "La Première" richement équipée, son prix est fixé à 78 400 €. Découvrez le détail des tarifs du DS7 restylé ci-dessous. 

prix en euros	Bastille	Perf. Line	Perf Line +	Rivoli	Opera	La Première
Diesel
Blue HDi 130	44 700	46 300	48 400	49 500	54 500	-
Hybride rechargeable
E-Tense 225 4 x 2	53 900	55 100	57 200	58 300	63 300	-
E-Tense 300 4 x 4	60 200	61 400	63 500	64 600	69 600	-
E-Tense 360 4 x 4	-	-	68 700	69 800	74 800	78 400

 

Les premiers DS 7, produits à Mulhouse, rejoindront les concessions courant septembre. Avis aux visiteurs du Mondial de l’automobile de Paris : le SUV fera partie des nouveautés exposées dès le 17 octobre.

 

Bilan : Une métamorphose subtile

Le DS 7 ne se repose pas sur ses lauriers. Pour garder son statut de best-seller et ne pas se faire distancer par une concurrence modernisée au cours des deux dernières années*, il a opéré quelques changements esthétiques. La métamorphose est subtile. Mais ce nouveau faciès, moins clinquant, lui donne assurément un côté plus élégant. Si DS a ajouté quelques nouveautés, à l’image des feux de jour à LED en polycarbonate ou de la motorisation hybride rechargeable de 360 ch, les coûts ont été volontairement maîtrisés. D’ailleurs, l’habitacle n’a subi aucune transformation profonde. Le restylage du SUV doit avant tout permettre au modèle d’harmoniser son look avec celui de la DS 4 et de survivre jusqu’à l’arrivée de son successeur (100 % électrique et produit en Italie) en 2025. 

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* Du fait de ses dimensions, le DS 7 est à cheval entre deux catégories. Ses concurrents sont les BMW X1/X3, Audi Q3/Q5, Mercedes GLA/GLC, Volvo XC40/XC60…