Batteries. Renault ne souhaite pas rejoindre Stellantis chez ACC
Stellantis, TotalEnergies et Mercedes-Benz détiennent désormais Automotive Cells Company (ACC), une filiale dédiée à la fabrication de batteries pour véhicules électriques. Yann Vincent, directeur général d'ACC, affirme que Renault ne se joindra pas au projet.
Avec trois sites en France et un en Allemagne, ACC compte concevoir et produire un million de batteries pour véhicules électriques chaque année en 2030
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Souvent comparée à un projet d’Airbus des batteries, l’entreprise Automotive Cells Company (ACC), dédiée à la fabrication de batteries pour véhicules électriques, compte trois actionnaires à parts égales : Stellantis, TotalEnergies et Mercedes-Benz. Ce futur champion européen de la batterie est par ailleurs soutenu par les Gouvernements français et allemand, ainsi que par l’Union européenne.
Alors qu’il s’agissait à l’origine d’une coentreprise créée par Stellantis et Saft-Total, Yann Vincent, directeur général d’ACC, a déclaré lundi 27 septembre sur BFM Business avoir eu « beaucoup de discussions avec Renault ». Si celles-ci « se poursuivent », il affirme toutefois que « Renault a décidé de ne pas rejoindre ACC, alors même que les conditions qui lui étaient faites étaient de nature analogue à celles de Mercedes-Benz ».
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Renault préfère Envision pour son pôle ElectriCity
Par ailleurs, Yann Vincent ajoute : « Le Gouvernement français reconnaît que nous confortons ce projet de construction d'une entreprise européenne forte, donc je pense qu'il s'en réjouit. »De son côté, Renault a préféré s’associer avec l’entreprise chinoise Envision pour la construction de sa future giga-usine de batteries électriques. Celle-ci sera implantée à Douai (Nord), au sein du pôle ElectriCity, où sera notamment produite la nouvelle Mégane E-Tech électrique. Sur la fabrication de batteries électriques, Peugeot et Citroën (Stellantis) resteront donc concurrents de Renault en France.