Contrats Stellantis. Une opportunité pour le réseau DS

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Les équipes de DS Automobiles ont consacré une journée supplémentaire à la nouvelle DS4, le mardi 25 mai 2021, dans le but de révéler la gamme ainsi que les tarifs. À cette occasion, L’argus a pu rencontrer Jacques-Edouard Daubresse, le directeur de DS France fraîchement nommé, lequel a bien voulu répondre à quelques questions. L’une d’elles portait sur l’annonce de Stellantis, qui prévoit de résilier les contrats européens de vente et de distribution automobiles des 14 marques qu’il détient selon la fusion entre PSA et FCA. Effectif à partir du mois de juin 2021 et courant sur deux ans, ce grand ménage doit notamment permettre de réduire le nombre de concessions et de développer les ventes sur Internet.

Assurer l'avenir de DS

Pour DS France et son directeur, qui s’appuie sur 168 points de vente et un objectif de
190 sites ouverts d’ici à fin 2021, il s’agit d’une belle opportunité pour asseoir encore plus la marque sur le petit marché du premium français les deux prochaines années. Notons qu’en 2020, DS a arraché 9,7 % de part de marché, et ce à peine trois ans après le lancement de son réseau exclusif. Voici le discours de Jacques-Edouard Daubresse, directeur de DS France :

« Après des produits d'exception, la force de la marque DS est l’expérience client en point de vente, le DS Store étant même consubstantiel de celle-ci. L’annonce il y a quelques jours de Stellantis sur la réorganisation des réseaux va complètement dans ce sens. Celle-ci sous-tend concrètement que nous aurons dans le futur la possibilité de développer d’autres formats. Aujourd’hui pour résumer, notre réseau est composé de DS Store, soit des showrooms fermés et dédiés de 250 m2, et de DS Salon, plus petits, ouverts et partagés avec Citroën majoritairement. Dans le futur de Stellantis, nous aurons la possibilité de mixer différentes tailles de showroom qui nous conviennent parfaitement – nous ne voulons plus d’outils grandioses ouverts où tout le monde s’imbrique les uns sur les autres – et donc un peu plus compacts, ceci dans le but de contenir les investissements et de maîtriser les coûts de distribution. Nous voulons nous adapter aux besoins et au potentiel du marché automobile français. Ce projet me convient, il annonce la garantie d’un univers premium car nous pouvons très bien imaginer regrouper les marques premium du groupe Stellantis, soit un site DS couplé à ceux d’Alfa Romeo et de Lancia par exemple, pour faire sens et créer de la valeur. Tout est possible. 
Nous allons travailler avec nos partenaires et investisseurs dans les mois qui viennent, une fois que les termes des nouveaux contrats et formats de représentation de marque seront précisés. Oui, il y a de part cette annonce un peu d’inquiétude et un peu d’émotion, c’est normal, mais cette phase est nécessaire par rapport à l’évolution de la réglementation européenne et à celle du groupe Stellantis. Nous prévenons les concernés en avance, car nous nous donnons tous deux ans pour peaufiner le sujet. Des groupes de travail vont s’ouvrir au niveau européen et français afin de permettre de discuter avec nos réseaux et nos partenaires des futurs contrats. Je répète que tout cela fait sens, à la fois pour pérenniser le modèle économique des distributeurs dans un monde qui devient quand même de plus en plus tendu et pour la marque DS strictement, j’y vois beaucoup d’avantages dans le futur en termes de représentation. De nombreuses choses sont encore à construire comme l’expérience omnicanale par exemple. Je suis persuadé que nous allons bien avancer ensemble avec nos partenaires et nos réseaux, et que nous allons assurer l’avenir de la marque DS Automobiles ».