Contrôle technique : Autosur rejoint le CNPA, report des tests prévus
Le CNPA a fait savoir que le réseau de contrôle technique Autosur vient de rejoindre ses rangs. Parallèlement, le grand chantier du moment sur la pollution ne cesse de prendre du retard.
Autosur rejoint le CNPA
DR
Et de trois ! Après Dekra / Norisko et Autovision, Autosur est le troisième réseau de centres de contrôle technique à rejoindre le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA). Fort de 900 centres environ, Autosur est un poids lourd du contrôle technique en France, à l'instar des deux autres réseaux précédemment cités.
Selon le CNPA, "la profession du contrôle technique doit aujourd'hui faire face à de nombreux défis : transposition de la directive européenne, contraintes règlementaires et / ou technologiques, application de la loi sur la transition énergétique ou encore contrôle technique des deux-roues". Bernard Desbouvry, directeur général d'Autosur, a donc choisi de rejoindre le syndicat professionnel car "pour relever ces défis, il est nécessaire d'avoir une action globale d'envergure nationale que seul un syndicat très puissant et représentatif (...) peut offrir."
La loi sur la transition énergétique vient justement de refaire parler d'elle récemment. Le texte promulgué prévoit en effet la mise en place d'un contrôle technique bien plus sévère pour tout ce qui a trait à la pollution des véhicules. Après réunions, tergiversations et confrontations, une expérimentation (mesure des Nox sur les diesels, mesure des particules pour tous) était censée débuter prochainement. Mais selon un équipementier, "la réunion de démarrage a été reportée" tandis que les protocoles d'essai ne seraient toujours pas validés par le ministère de l'Ecologie. Conséquence, les tests ne débuteront pas en septembre prochain comme prévu initialement. L'équipementier ne cache pas que la situation devient "inconfortable pour tout le monde", c'est à dire pour les réseaux de contrôle comme pour les vendeurs de matériel...