CT : Dekra livre un bilan positif de la nouvelle réglementation
habillage
banniere_haut

CT : Dekra livre un bilan positif de la nouvelle réglementation

Dekra France se félicite d'une augmentation finalement toute relative (0,4%), et en-deçà des prévisions, du nombre de contrôles techniques réalisés en France au long de l'année 2018.

Par Edouard Lavollé
Publié le

Cédric Lecocq, CEDRIC LECOCQ

Les centres de contrôle technique rendent leur verdict, au terme d’une année 2018 marquée par l’entrée en vigueur, en mai, de la nouvelle nomenclature européenne. Celle-ci visait à promouvoir une sécurité routière plus efficace, au service de l’automobiliste. Et le moins que l’on puisse dire est que cette directive CE 2014/2015 n’a finalement pas provoqué le raz-de-marée que l’on pouvait redouter.

20,5 millions de véhicules ont ainsi fait l’objet d’un contrôle technique au cours de l’année 2018, dont une grande majorité de véhicules particuliers (86,3%). Une hausse légère de 0,4% très surprenante, eu égard aux prévisions de certains experts, qui envisageaient une explosion de ce chiffre. Cette tendance va ainsi à l’encontre des nombreuses craintes suscitées par la mise en place de cette directive, ayant harmonisé à l’échelle européenne le barème du contrôle technique. La réglementation avait notamment accru significativement le nombre de points de contrôle (passant de 123 à 133) et de « défaillances » (de 410 à 610, anciennement nommés « défauts »). L’objectif de cette directive demeure une division par 2 du nombre de morts sur les routes par rapport à l’année 2010.

Le chiffre le plus intéressant à étudier reste le taux de véhicules faisant l’objet de contre-visites. Les experts s’attendaient, logiquement, à un « effet directive ». Mais il n’en fut rien. En début d’année 2018, le taux de contre-visites s’élevait à 17,4%. Sur la deuxième partie de l’année, il a connu une hausse s’élevant jusqu’à à 21,5% mais se révélant bien inférieur aux prévisions catastrophiques. La moyenne s’établit à 19,4% sur l’ensemble de l’exercice 2018, taux somme toute raisonnable. Pour les véhicules particuliers, les résultats s’avèrent meilleurs d’environ un demi-point : 19% ont fait l’objet d’une contre-visite en 2018, contre 18,6% en 2017.

Pour conclure, les défaillances critiques se sont révélées très rares, s’appliquant à 1,3% des véhicules présentés. En tête du classement trônent les pneumatiques, suivis des freins de stationnement et des feux stop. « Les défaillances constatées concernent des éléments évidents pour la sécurité routière », précise Karine Bonnet, présidente du réseau contrôle technique France de Dekra.