Guerre en Ukraine. Michelin coupe son activité en Russie
Alors que les sanctions occidentales se multiplient contre la Russie, le manufacturier français Michelin a décidé de suspendre l'activité au sein de son usine russe de Davydovo, qui produit 1,5 à 2 millions de pneumatiques par an. Le groupe arrête également ses exportations vers la Russie.
Pour Michelin, la Russie représente 1 % de la production de pneumatiques pour voitures de tourisme et 2 % de ses ventes mondiales
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Depuis le début de la guerre en Ukraine, les sanctions occidentales se multiplient contre la Russie et la pression se fait de plus en plus forte sur les entreprises présentes dans le pays. Dans ce contexte, Michelin a décidé de suspendre l’activité de son usine russe de Davydovo, ainsi que ses exportations vers la Russie.
Dans un communiqué, le groupe se dit « pleinement mobilisé » et se fixe comme priorité « d’accompagner tous ses salariés affectés par cette crise et notamment ses salariés de Michelin Russie ». En complément, le manufacturier français « continuera d’adapter ses décisions en fonction de l’évolution de la situation ».
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La Russie représente 2 % des ventes mondiales de Michelin
Présent en Russie depuis 1997, Michelin a été le premier manufacturier étranger à y ouvrir une usine de pneumatiques en 2004. L’entreprise clermontoise emploie environ 1 000 personnes dans le pays, dont 750 au sein de l’usine de Davydovo, située à une centaine de kilomètres à l’est de Moscou.La production de cette dernière atteint 1,5 à 2 millions de pneumatiques par an, principalement destinés aux voitures de tourisme, mais aussi des pneus rechapés pour poids lourds. Ces produits s’adressent majoritairement au marché russe et, dans une moindre mesure, à certains pays d’Europe du Nord. La Russie représente 2 % des ventes totales de Michelin et 1 % de sa production mondiale de pneus de voitures.
