L'automobile représente 10 % des bénéfices records du CAC 40
En 2021, les entreprises du CAC 40 ont réalisé des profits supérieurs à 160 milliards d'euros, soit quatre fois plus qu'en 2020. Stellantis, Renault et Michelin, les trois représentants de l'automobile au sein de l'indice, s'octroient environ 10 % du gâteau avec plus de 16 milliards.
Au sein du CAC 40, Stellantis a réalisé le 2e plus important chiffre d'affaires en 2021 et le 3e plus gros bénéfice
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En 2021, les entreprises du CAC 40 ont engrangé des profits records de plus de 160 milliards d’euros*. C’est quatre fois plus qu’en 2020, tandis que le précédent record de 2007 (95 milliards) est pulvérisé. Si tous les secteurs d’activité ont largement contribué à cette performance, l’automobile n’est pas en reste. Stellantis, Renault et Michelin, les trois représentants de l’industrie automobile au sein de l’indice, ont en effet cumulé un bénéfice supérieur à 16 milliards d’euros, soit environ 10 % du total.
Dans les faits, c’est surtout Stellantis qui fait office de locomotive, puisque le constructeur né de la fusion entre PSA et FCA a réalisé le deuxième plus important chiffre d’affaires de l’indice – derrière TotalEnergies mais devant Axa – avec 152,12 milliards. Surtout, le géant mondial de l’automobile fait partie du cercle très fermé des entreprises du CAC 40 ayant dégagé un bénéfice net part du groupe supérieur à 10 milliards d’euros en 2021. Avec 13,4 milliards, Stellantis se situe derrière TotalEnergies et ArcelorMittal, mais devant LVMH.
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Quant à Michelin, le manufacturier figure en deuxième partie de classement (22e sur 40) en termes de chiffres d’affaires avec 23,8 milliards d’euros enregistrés en 2021. Mais Bibendum a réalisé une marge de 12,5 %, plus du quadruple par rapport aux 3,6 % de Renault, ce qui lui a permis de dégager un bénéfice net part du groupe de 1,85 milliard. Ainsi, Michelin peut proposer le versement d’un dividende à ses actionnaires, tout comme Stellantis, alors que Renault est obligé d’y renoncer une nouvelle fois.
*Hors Alstom et Pernod Ricard, dont l’exercice fiscal est décalé